Bonjour,
J'en ai eu à la lumière et un tout petit nombre au piège interception, en bord de rivière.
Ze trique, bravo pour ce reportage concernant ces espèces bien méconnues.
Ben puisque chacun y va de ses Elmides ...
Moi j'en ai pris une bonne petite série dans des Barber au vinaigre sur la berge de cours d'eau (une dizaine d'Elmis maugetii et 1 Riolus cupreus sur une campagne) mais pas dans les pièges aériens (Polytrap) pourtant à proximité et aussi Limnius perrisi au bord d'un torrent de montagne (1500 m).
Zétrik a écrit :
Ce ne sera pas possible Dom, c'est trop compliqué mais Christian va s'en charger cet hiver car il possède la faune d'Olmi et il va recevoir le matériel.
Donc ne t'inquiète pas, ils seront correctement nommés en galerie.
Promesse non tenue !
(comment ça il est lourd ce mec ? )
Mais le post est passionnant, avec beaucoup de retard, bravo Cédric pour ces infos !
bonjour
ci joint le résumé d'une publication de P. Richoux :
Inventaire des Coléoptères des cours d'eau: comparaison de méthodes de prélèvement.1988. Le Naturaliste Canadien 115 : 223-228.
résumé: Diverses méthodes de prélèvements d'invertébrés (épuisette, drague, substrat artificiel, filet à dérive) sont comparées dans des cours d'eau d'altitudes, de substrats et surtout de débits très différents. La méthode du filet à dérive pendant les deux premières heures de la nuit semble la meilleure pour les inventaires spécifiques des Coléoptères aquatiques. cette méthode permet un gain très appréciable du temps de tri et surtout de détermination pour une meilleure information qualitative.
exemple pour les Elmidae : 11 espèces dans le Rhône (amont de Lyon), 7 espèces dans la Semène (Pilat, Loire), 5 dans l'Amby (Ile Crémieu, Isère), 6 dans l'Ardière (Beaujolais, Rhône), 7 dans le Furans (Bugey, Ain).
c'est un filet qui se met en plein courant. Les organismes se déplaçant sont pris dans le courant et entrainés dans le filet où ils restent piégés. Pour des raisons de comparaison les techniciens des eaux utilisent des filets à section rectangulaire de 20X25cm et de 50cm de profondeur et un vide de maille de 500 microns. Pour les fleuves on utilise des filets plus longs (> 1m) à cause du colmatage. Mais pour les "entomologistes" cherchant des espèces on peut utiliser toutes sortes d' épuisettes pourvu que le vide de maille ne soit pas trop grand (les Elmidae sont petits pour la plupart des espèces) mais pas trop fin (toile de jute des troubleaux par exemple :le colmatage se fait rapidement et l'eau et les bêtes ne pénètrent plus et même ressortent)
PS ne pas le poser sur le fond, le courant est ralenti et les bête peuvent ressortir et se "planquer"
Bonjour,
C'est seulement aujourd'hui que je prends connaissance de cet article passionnant. Article dans lequel je retrouve J.H. (salut J.H.) avec qui nous avons tâté de l'elmidae dans l'Orbieu il y a deux ans, en amont de Saint-Martin-des-Puits (11). C'est vrai que c'est une recherche très prenante, j'y retourne cette année. A plus tard.