Merci Lysbeth !
Et merci Christian pour les infos. Je ne sais pas si quelqu'un sait vraiment chercher ces bestioles efficacement; j'ai l'impression que c'est la tribu des "raretés". Pourtant Jeannel donnait le Ctenistes commun... les choses ont du changer ou alors il avait un secret !
[Chennium bituberculatum] Myrméco rianenc
Animateur : Lysbeth d'Alys
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[Chennium bituberculatum] Myrméco rianenc
Je me pose les mêmes questions que toi Vin's sur les Ctenistini et sur d'autres...
L'époque de Jeannel est révolue, il disait aussi que Brachygluta lefebvrei était de loin le plus commun des Brachygluta. En consultant les nombreux catalogues départementaux, ça ne parait pas aberrant, lefebvrei est quasiment toujours cité comme étant très commun partout. Aujourd'hui j'ai l'impression que les données récentes sur cette espèce ne courent pas les rues !
Même les Ctenistini ne semblaient pas rares, je me souviens de collections anciennes au muséum d'Orléans ou il y avait une série de Chennium, une série de Ctenistes...
Et en effet à la lecture de ces mêmes catalogues, ils avaient l'air communs (au moins le Ctenistes). Dans le mêmestyle , il y a Pselaphaulax dresdensis.
Donc soit les populations de ces bêtes se sont considérablement raréfiées, soit effectivement nos anciens avaient des méthodes de collectes différentes qui se sont un peu perdues aujourd'hui. Je ne suis pas sûr que le tamisage était à la mode par exemple.
L'époque de Jeannel est révolue, il disait aussi que Brachygluta lefebvrei était de loin le plus commun des Brachygluta. En consultant les nombreux catalogues départementaux, ça ne parait pas aberrant, lefebvrei est quasiment toujours cité comme étant très commun partout. Aujourd'hui j'ai l'impression que les données récentes sur cette espèce ne courent pas les rues !
Même les Ctenistini ne semblaient pas rares, je me souviens de collections anciennes au muséum d'Orléans ou il y avait une série de Chennium, une série de Ctenistes...
Et en effet à la lecture de ces mêmes catalogues, ils avaient l'air communs (au moins le Ctenistes). Dans le même
Donc soit les populations de ces bêtes se sont considérablement raréfiées, soit effectivement nos anciens avaient des méthodes de collectes différentes qui se sont un peu perdues aujourd'hui. Je ne suis pas sûr que le tamisage était à la mode par exemple.
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Je me suis souvent fait la réflexion sur B. lefebvrei, vu qu'il porte mon nom (d'ailleurs un jour il faudra que je cherche qui était ce Lefebvre
) : je ne l'ai jamais trouvé alors que comme tu dis, il est censé être largement le plus commun partout.
Il me semble peu probable que ce soit dû aux méthodes de chasse, car on le trouverait sans problème s'il était aussi abondant que le disait Jeannel; je pense tout simplement que certaines espèces ou certains groupes ont tendance à se raréfier voire disparaître, pour diverses raisons... Probablement aussi que d'autres espèces prennent leur place petit à petit : ici c'est fossulata qui se trouve partout facilement, et j'ai l'impression que c'est aussi le cas dans pas mal d'endroits en France.

Il me semble peu probable que ce soit dû aux méthodes de chasse, car on le trouverait sans problème s'il était aussi abondant que le disait Jeannel; je pense tout simplement que certaines espèces ou certains groupes ont tendance à se raréfier voire disparaître, pour diverses raisons... Probablement aussi que d'autres espèces prennent leur place petit à petit : ici c'est fossulata qui se trouve partout facilement, et j'ai l'impression que c'est aussi le cas dans pas mal d'endroits en France.
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Concernant le lefebvrei il est surtout donné comme vivant dans les cailloutis au bord des rivières (comme d'autres Brachygluta), peut-être que certaines rives de cours d'eau ont été durablement polluées par des substances diverses se retrouvant dans les rivières...Pourtant à coté de ça, il est aussi donné commun au fauchage dans les prairies humides, le soir. Tu me diras ce genre de milieu aussi a dû se raréfier depuis le début du XXème siècle...
Oui dans le Loiret fossulata était le plus commun aussi !
Les Ctenistes sont souvent décrits comme vivants au pied des plantes entre autres comme les Verbascum...Ce n'est pas le genre de chasse qui doit couramment être pratiquée non plus.
Oui dans le Loiret fossulata était le plus commun aussi !
Les Ctenistes sont souvent décrits comme vivants au pied des plantes entre autres comme les Verbascum...Ce n'est pas le genre de chasse qui doit couramment être pratiquée non plus.
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As-tu déjà fauché des prairies humides
Un vrai plaisir tout est collé englué dans la toile du fauchoir 


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Alekesi92 a écrit : mercredi 20 avril 2022, 14:46 L'époque de Jeannel est révolue, il disait aussi que Brachygluta lefebvrei était de loin le plus commun des Brachygluta. En consultant les nombreux catalogues départementaux, ça ne parait pas aberrant, lefebvrei est quasiment toujours cité comme étant très commun partout. Aujourd'hui j'ai l'impression que les données récentes sur cette espèce ne courent pas les rues !
Brachygluta lefebvrei lefebvrei n'est pas rare dans le département du Lot, nos récentes citations démontrent qu'il est encore assez commun tout au moins dans certains secteurs (SECQ & SECQ 1992). Une seule citation dans le secteur Est du département de la Dordogne (SECQ & SECQ 2015).Vin'S a écrit : mercredi 20 avril 2022, 15:20 Je me suis souvent fait la réflexion sur B. lefebvrei, vu qu'il porte mon nom (d'ailleurs un jour il faudra que je cherche qui était ce Lefebvre) : je ne l'ai jamais trouvé alors que comme tu dis, il est censé être largement le plus commun partout.
Modifié en dernier par SECQ Michel le mercredi 20 avril 2022, 21:53, modifié 1 fois.
"je m'étais senti un goût prononcé pour l'étude de cette famille et je m'en occupais avec prédilection" (S.-A. de MARSEUL 1853, Essai monographique des Histérides, Ann. Soc. ent. Fr. : 131)
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Pas en prairie humide mais sur les ceintures de plantes au bord des étangs (joncs, graminées divers...) et en général c'est assez productif oui y compris en Pselaphinae !
Salut Michel, oui j'ai bien entendu déjà lu votre contribution sur les Pselaphinae du Lot. Comme quoi dans certains coins, et encore c'était il y a déjà 30 ans
Salut Michel, oui j'ai bien entendu déjà lu votre contribution sur les Pselaphinae du Lot. Comme quoi dans certains coins, et encore c'était il y a déjà 30 ans

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30 ans une rigolade, la terre tourne toujours, et le Lot offre toujours autant d'insectes 

"je m'étais senti un goût prononcé pour l'étude de cette famille et je m'en occupais avec prédilection" (S.-A. de MARSEUL 1853, Essai monographique des Histérides, Ann. Soc. ent. Fr. : 131)
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OK intéressant; j'avais justement relu très récemment votre papier sur les Psélaph de Dordogne, ça m'épate toujours autant cette publi, tant par la quantité que par la diversité des collectes !
Bon, on finira par le trouver ce lefebvrei
Au passage je corrige ce que j'ai écrit en page précédente pour l'Euconnus (Psomophus) Pyrenaeus, il y avait aussi l'exemplaire pris par Joffre en 1948, qui est celui dont j'ai mis la photo en galerie !
Bon, on finira par le trouver ce lefebvrei

Au passage je corrige ce que j'ai écrit en page précédente pour l'Euconnus (Psomophus) Pyrenaeus, il y avait aussi l'exemplaire pris par Joffre en 1948, qui est celui dont j'ai mis la photo en galerie !