d'où d'ailleurs la richesse des langues et l'impossibilité structurelle pour l'instant du moins d'en faire des modèles reproductibles par la machine.
et c'est là où je m'insurge (je sais, j'exagère...) grave (pour parler djeunz). car le code a quand même réussi le tour de force de dire que ce qui ressemble à du latin ou du grec (latinisé), qui faisaient partie de la culture commune à l'époque où se sont mis en place les fondements de la
ça ressemble à du latin, mais ça n'en est pas (euh, je crois déjà avoir entendu cela..)
non, il ne s'agit pas de régle grammaticale de dire un Lepidiota mais d'une convention: tu ne diras pas un Lépiote ou un russule, mais une Lépiote et une russule, ni un cétoine (cetonia), etc. et une convention peut être idiote et rejetée comme telle. je t'accorde volontiers qu'il n'est pas toujours évident de connaître le genre d'un mot latin ou grec au regard de sa terminaison, mais dire que tout est masculin alors que les noms usuels utilisés et entrés dans les langues modernes gardent leur genre d'origine (une cétoine = eine cetonia en allemand, mais ein rosenkäfer - car käfer est masculin, ein carabus et un carabe, etc.)
qu'une langue comme l'allemand semble quasi sans exception (si, si, ça existe...), c'est surtout parce l'effet fondateur d'un texte majeur (la bible de luther pour ne pas la nommer) a joué à fond il y a à peine 5 siècles.
qu'une langue comme l'anglais semble inexplicable sur ses fondements grammaticaux provient de la collision de 2 systèmes linguistiques opposées dans leur essence même: le saxon et le vieux français à une époque assez lointaine (eh oui, ce brave guillaume le conquérant). le machin qui en résulte et qui est en train de se fossiliser car devenu langue par trop véhiculaire n'a de règle qu'avec au moins une bonne moitié d'exceptions...
pour terminer et pour illustrer ce qui se passe quand la langue perd ses repères étymologiques: on dit un coca en français mais eine cola (féminin) en allemand car le système français considère le premier terme d'un composé comme la
quo erat demonstratum