C'est vrai, Yann, la bière sucrée (et les vapeurs du éther...) ne donnent pas scintillement à les Saperda
Effectivement moi aussi j'ai trouvé les larves dans le tronc de Peuplier, pas dans les branches. Et la loge nymphale peu en profondeur, dans les troncs morts sur pied ou tombés au sol.
Le sommeil de la raison engendre des monstres - (F. Goya)
comme en Italie, cette espèce a eu une dynamique curieuse. Jusque dans nos ouvrages des années 70 (Villiers), l'espèce était dite rarissime, confinée à la frontière franco-allemande.
Nous l'avions rencontrée dans l'Isère en 1994 avec A. Mari, d'autres observations faites entre 1994 et 1999 ont conduit M. Binon à faire une synthèse de ces nouvelles observations en 2000, notamment les observations faites dans le Loiret (centre de la France). En 2002, l'espèce sera alors rencontrée dans les Yvelines, à Saint-Rémy-lès-Chevreuse (à 500 mètres de chez Millesabords et à 200 mètres de chez ma maman - là où j'ai grandi pendant 25 ans)
Elle est régulièrement contactée en Sologne, d'où je l'ai moi-même vue, et on la rencontre assez facilement dans les Alpes sur les trembles (je l'ai aussi du Queyras)
c'est assez intéressant que vous ayez vécu la même évolution de distribution en Italie...
Sat'
Si vous pouvez lire ça, c'est que vous êtes trop près