Lampides a écrit :Si calliopis se démarque tellement, quelqu'un n'a-t-il pas cherché à déterminer en détail sa distribution ? Et si la forme alpine de basse altitude est une espèce distincte, que fait-on de celles de haute altitude ?
Le genre
Plebejus pourrait bien exploser prochainement, notamment les
taxons idas et
argus, très polymorphes et avec de nombreuses sous-espèces décrites. Le barcoding va certainement bouleverser la
taxonomie et ce n'est sans doute pas fini. Ce qui nous manque, c'est un nouveau Dr Ruggero VERITY, dont
Les variations géographiques et saisonnières des papillons diurnes en France sont restées inachevées et sans suite.
Je te lis l'extrait concernant
calliopis : "[Polygone de Grenoble, au mois de juillet] D'après Oberthür, ce serait la race des "grèves sablonneuses des torrents affluents du Rhône, à partir du département de la Drôme"; il l' a récoltée à Uriage. Dans son IVème volume, il figure ce qu'il appelle la "forme alpestre" de
calliopis, de Digne et Enchastrayes (Basses-Alpes), qui, en effet, consiste dans une gamme de transitions individuelles de cette forme à
calliopides, comme nous allons le voir plus loin. Des recherches sur
calliopis sont nécessaires. Ce qui le caractérise particulièrement est la petitesse extrême des points et des
lunules noirs du revers; les premiers ont souvent une forme très allongée de bâtonnet; les
lunules orangées ont souvent une teinte très vive et très chaude; le fond est d'un gris de lin souvent nettement fauve, même chez le mâle; le dessus de ce sexe-ci est d'un bleu céleste vif, avec un liseré
marginal noir excessivement mince; la femelle est entièrement d'un beau violet, avec des
lunules d'un rouge de feu, ainsi que le décrit BOISDUVAL."
Suit la description de
calliopides de Digne, mise en synonymie avec
calliopis par Leraut.