En trouver une exceptionnellement sur un mur, je pourrais dire 'ok, il y a doute', mais en trouver plusieurs d'un coup, cela me rappelle trop fortement les S. scenicus de chez mo
tout ceci ne constitue pas une preuve en soi (contrairement aux genitalia...)...mais ce n' est que mon avis...
Je suis tout à fait d'accord, il n'y a pas de preuve.
On peut imaginer une situation particulière avec plein de Salticus cingulatus dans le coin obligés d'aller occuper des endroits inhabituels pour eux, un détail du mur qui les attire (la présence d'un lierre quelque part - je dis n'importe quoi) ou bien 3 Salticus scenicus et un Salticus cingulatus...
Simplement avec les détails rapportés, la présomption devient quand même bonne et d'intérêt pour le photographe.
Didier.
J'ai bien l'impression, qu'une fois de plus, on retombe dans le même débat, à savoir jusqu'où pousser le stade de l'identification (sp ou non).
En temps qu'animateur de ce forum (mais peut-être je me trompe et dans ce cas vous me rectifierez), mon objectif est d'en arriver à une identification ne pouvant être remise en cause par un quidam de passage.
De deux choses l'une :
- ou bien on s'en tient à une rigueur stricte et on en reste à 'sp' s'il peut y avoir ne fût-ce qu'un léger doute. Dans ce cas, il faudra repasser en 'sp' un tas d'espèces identifiées sur ce forum (Araneus, Segestria, Linyphia, Salticus, Heliophanus, Pseudeuophrys et un tas d'autres...).
- ou bien on va jusqu'à l'espèce dans un cas de fortes présomptions, tout en sachant que nous avons des éléments objectifs pour défendre notre identification. Et c'est bien cette voie que j'essaie de favoriser.
Et dans ce sujet, je crois que les présomptions sont assez fortes que pour oser aller jusqu'à S. scenicus. Bien sûr, il existe toujours le cas isolé où nous aurons fait fausse route, mais ce cas doit-il remettre en cause l'ensemble du travail ? Je ne le pense pas, mais ce n'est que mon avis.
Pierre
"C'est une triste chose de songer que la nature parle et que le genre humain n'écoute pas" (Victor Hugo)
Pierre55 a écrit :mon objectif est d'en arriver à une identification ne pouvant être remise en cause par un quidam de passage.
c'est une notion très importante pour les membres de ce forum qui ne sont pas spécialistes d"un ordre en particulier.
spécialiste de rien en particulier pour moi
car quand on utilise la Galerie, c'est pour avoir des certitudes ... ou des doutes justifiés
les interrogations, les discussions sur chaque post sont intéressantes et permettent d'apprendre.
Bon, moi j'y connais certes pas grand chose, mais je vous fait assez confiance pour S. scenicus. Dès que je pourrais en photographier de nouveau, j'essaierais de bien l'avoir de face (là, ma mise au point à foiré je la fait manuellement) et sous toutes ses coutures. Même si on se trompe sur S. scenicus, c'est pas très très grave mais j'en reverrai à coup sûr je pense ! J'espère, cette Saltique est franchement magnifique est bluffante par son mimétisme
camlepinay a écrit :Ah en effet ! C'est impressionnant ses organes.. génitaux c'est bien ça ?
Personnellement, je préfère parler d'organes copulateurs, étant donné que les testicules sont situés sous l'abdomen, près du pli gastrique. En fait, avant l'accouplement, le mâle tisse une très petite toile (appelée toile spermatique) sur laquelle il va déposer une goutte de sperme et cette goutte, il va l'absorber à l'aide de ses bulbes.
Enfin, il va introduire, en tout ou en partie, le bulbe ou l'embolus (plus ou moins long appendice faisant partie du bulbe), dans l'épigyne de la femelle et y déposer le sperme.
Pierre
"C'est une triste chose de songer que la nature parle et que le genre humain n'écoute pas" (Victor Hugo)