zozephine a écrit :
j'ai rien compris : vous avez trouvé ou pas ? c'est quoi la réponse ????????

bien sûr qu' on a trouvé !
En principe, celui qui fait un post-quizz connait déjà la réponse . Mais on ne la donne pas tout de suite pour laisser le temps aux autres forumeurs de trouver (car le quizz est un jeu...). Un forumeur peut par contre donner un indice aux autres pour les aider.
Ainsi
Goliathus a écrit :
C'est quand même triste de ne pas trouver....
. Le mot "triste" était un indice pour l' espèce...

Mais quand on n' a pas l' habitude je comprends bien que ce ne soit pas évident pour toi.
Je vais donc dévoiler l' identité de cette araignée (même si d' autres cherchent peut être encore).
Sur le terrain j' ai d' abord cru à
Enoplognatha thoracica mais ni l'
habitus ni le
pédipalpe ne collaient. Ensuite (comme toi) je me suis dirigé vers les Amaurobius, pas ça non plus...Puis en regardant les planches du "Roberts" (et aussi avec l' habitude) j' ai trouvé une certaine ressemblance d'
habitus avec
Titanoeca quadriguttatta, sauf que mon exemplaire n' avait pas de taches blanches abdominales dorsales ! Je me suis alors arrêté sur
T. psammophila car la bête avait quand même été trouvée sur la dune, mais ni le
bulbe ni l'
apophyse tibiale ne correspondaient...

Après n' avoir rien trouvé de ressemblant sur le site d' Aloys, j' ai donc consulté le très complet site du "Spinnen Mittel Europas" et là c' est devenu évident : l'
apophyse tibiale ( bien visible ici sur la vue inféro.interne du
pédipalpe et en forme de virgule stylisée ou de crochet de boucher, comme on veut...) de mon exemplaire était la copie conforme de celle de
Titanoeca tristis.
Il ne restait plus alors qu' à vérifier sa répartition sur la cartographie du manuel de "Le Péru" qui me confirmait d' ailleurs mon pressentiment à savoir que c' est une espèce rare dans l' hexagone puisqu' elle n' y est notée que dans quatre départements dont la Vendée.
Tout ça pour dire que, bien sûr la méthode la plus orthodoxe pour arriver au genre est sans doute de lire les clés analytiques sur le "Simon", mais c' est une méthode assez rébarbative. Donc avec un peu d' habitude, de la doc. et ici beaucoup de tâtonnement...

, on peut quand même arriver autrement jusqu' à l' espèce.
Merci à tous pour votre participation.
Christian