J'ai trouvé ce Gastrodes grossipes au battage ... d'un noisetier.
Il s'agit d'une ancienne carrière avec des pelouses sèche et quelques zones de recolonisation avec bouleaux et saules et, en lisière, aubépines et noisetiers. Les autres essences d'arbres, dont les conifères, y sont anecdotiques (mais pas absents). Avez-vous déjà trouvé cette espèce ailleurs que sur un pin ?
Eric Steckx : Belgique : Aywaille : 4920 : 1/10/2012
Certaines semblent quitter les pins en automne car à cette époque j'en trouve chaque année sur ma terrasse et à l'intérieur de ma maison. Comme les plus proches conifères sur lesquels elles pourraient se développer se trouvent à une cinquantaine de mètres (1 pin de Weymouth, 2 pins noirs et 1 épicéa), elles ont donc dû au moins parcourir cette distance, alors qu'elles pourraient passer l'hiver dans les cônes ou s'ils tombent par terre se réfugier sous l'écorce d'arbres beaucoup plus proches comme expliqué dans le FdF 84B, p. 359.
A quelle distance du pin le plus proche se trouvait le noisetier sur lequel tu as vu ce Gastrodes ?
Christine Devillers a écrit :A quelle distance du pin le plus proche se trouvait le noisetier sur lequel tu as vu ce Gastrodes ?
Bonjour Christine
20-30 m à peine, mais c'est surtout que je ne vois pas en quoi les branches du noisetier constituent un meilleur abri hivernal (contrairement à ta maison chauffée !).
À moins que ce ne soit simplement un lieu de transit ...
Éric
« Les millionnaires font la chasse aux éléphants, les pauvres la chasse aux punaises. » (Aminado)
Oui, elles partent probablement au hasard à la découverte d'autres endroits. Comme ma terrasse est bien exposée, elles s'y arrêtent et passent sous la porte.
Je ne sais d'ailleurs pas si une maison est un si bon refuge pour elles. J'en trouve parfois une morte à la fin de l'hiver, et je me demande si elles ne se font pas plutôt piéger à l'intérieur.