Attention, Je ne fais que me referer au grand livre suisse de chez "pro natura".
Je n'ai jamais elevé cette espèce à ses tout premiers stades, peut-être que SW passera par là et te confirmera même le stade larvaire de ta bestiole qui me semble bien jeune........
Pourquoi devrais-je mettre en doute ta diagnose, d'autant plus que tu fais référence à de supers bouquins qui ont fait l'objet d'un travail exceptionnel par nos voisins Helvétes.
Pour ma part, je suis convaincu que nous avons bien affaire à une chenille de "Notodonta zizac", peut être en L.4, et peût être même dernier stade.
Difficile en effet d'estimer la taille de cette feuille (ainsi que de la bébette qui s'y trouve accrochée), ne sachant pas précisemment de quelle espéce de "Salicacées" il s'agit.
La coloration pratiquement uniforme de cette chenille n'est, quant à elle, pas un signe probant qu'elle ne se trouve pas en L.5.
En effet, ce qui est avancé dans l'ouvrage visé ci dessus; je cite : "coloration plus foncée à partir du 6éme segment abdominal, souvent en contraste flagrant avec la couleur de l'avant du corps, fréquemment nappée d'un glaçage jaune foncé, rouge orange ou rouge rouile étendu." n'est pas tout à fait exact.
De fait, j'ai eu l'occasion d'observer à plusieurs reprises des chenilles de "N.zizac", à leur dernier stade, qui avaient cette teinte pratiquement uniforme d'un bout à l'autre de leur corps, comme c'est le cas pour la chenille du P'tit loup.
Par contre, les anneaux noirs (brun foncé) cerclant la base des fausses pattes des chenilles de "N.torva" et "N.tritophus" (au dernier stade ? )semblent bien être des caractéres constants et donc fiables.
La plante hôte doit probablement être un rejet de Populus tremula. Je ne l'avais pas signalé car apparement tous les Notodonta apprécient plus ou moins le peuplier donc ça n'aurai pas été d'une grande aide quand à l'identification de la bestiole.
En tout cas merci pour le complément d'information
Nicolas
On apprend peu par la victoire, mais beaucoup par la défaite