[Dysgonia algira] Hétérocère à bande claire

[missln]

Bonjour,
Il avait pourtant l'air d'avoir des dessins marqués, mais je n'arrive pas à trouver une espèce ressemblante :


Bernard LAVIRON : France : Saint-Orens-de-Gameville : 31650 : 20/08/2024
Altitude : 171 m - Taille : Estimée 35 à 40 mm (envergure)
Réf. : 347735

Et je ne sais toujours pas sur quels critères choisir la famille où chercher .Qu'est-ce qui pourrait m'orienter plutôt vers les Geometridae, Lasiocampidae, Noctuidae ... ?

[totor]

Bonjour, va passer quelques temps chez les Erebidae.

[missln]

Voilà une famille que j'avais écartée... Pour moi c'était celle des Ecailles, vivement colorées...

Mais j'ai trouvé mon bonheur dès la lettre D : genre Disgonia. Visuellement je ne vois pas trop la différence entre D. algira et D. torrida mais au vu des effectifs respectifs je suppose que j'ai plus de chances d'avoir observé la première...
J'ai quand même pris la peine de parcourir toute la famille, sans repérer d'autres espèces avec cet habitus.

Ce qui m'a donné l'occasion de découvrir de petites merveilles, comme Eublemma purpurina, mais me laisse plongée dans des abîmes de perplexité quant aux critères d'appartenance aux différentes familles : pourquoi des genres aussi différents, tant par les coloris que par les formes et attitude au repos, que Arctia et Eilema sont -ils réunis ? Et pourquoi des espèces qui me semblent très similaires sont classées chez les Noctuidae ou les Lasiocampidae ? Est-ce que la morphologie des chenilles serait plus discriminante ? Ou bien il y a des caractéristiques moins immédiatement visibles sur les photos, comme la structure de l'appareil buccal ?

[bobabar]

C'est vrai qu'il y a des habitus chez les Erebidae.

A priori D. torrida n'est pas présent dans la Haute-Garonne (mais pas loin...).

Sinon, c'est Dysgonia.

[PPer]

Y'a plein de choses quasi ou non visibles sur la photo d'un imago, les nervures, les genitalia, les chenilles...

[missln]

J'avoue que je ne me fierais pas trop à la répartition méditerranéenne : de plus en plus d'espèces animales ou végétales censément méditerranéennes se retrouvent en Lauragais jusqu'aux portes de Toulouse... et pas seulement de passage