L'espèce Isognathus caricae est particulièrement avide des frangipaniers (Plumeria rubra et P alba) qui peuvent très vite dans les jardins de Guyane se retrouver complètement défoliés.
La chenille est ici en vue latérale agrippée à la nervure centrale d'une feuille de frangipanier (qui est également attaquée par un champignon jaune, une sorte de rouille très classique sur ces plantes).
Bernard Perthuis : Guyane française : Kourou : 97310 : 03/03/2018
Altitude : 0 m - Taille : 82 mm Réf. : 200677
Une bien jolie bête, nouveau membre
Bon, y'a plus grand chose à dire, à chercher, à trouver... c'est reposant...
Au cas où : les [titres] sont du ressort des animateurs, ils sont insérés par ceux ci lorsque qu'il y a consensus.
A+
PPer [+Charlie] Il existe certainement des espèces identifiables sur photos, mais on ignore lesquelles...
PPer a écrit : samedi 3 mars 2018, 13:27
Une bien jolie bête, nouveau membre
L'appréciation dépend bien sûr de quel côté des mandibules on se trouve.
J'ai voulu que l'on voit un bout du pavillon en fond, avec la chenille en premier plan pour donner la sensation de menace que fait planer ce redoutable ravageur.
C'était une remarque détendue faisant référence simplement aux dégâts sur les frangipaniers, aucun autre sous-entendu, la menace n'est bien que sur le pavillon.
Bernard, je connais surtout la chenille de Pseudosphinx tetrio comme grand défoliateur du frangipanier. Isognathus caricae, je le trouve beaucoup plus souvent sur Allamanda cathartica que sur Plumiera sp.
Tu peux me confirmer que tu as déja vu cette chenille en nombre ? Parce que c'est pas une observation banale et donc ça m'interesse. I. caricae n'est pas vraiment une banalité; P. tetrio si. Et sa chenille est énorme et vorace.