Moi non plus je ne vois pas de corne...
A vrai dire je n'ai pas fondé ma
diagnose là- dessus, mais sur la
phénologie... Et un peu la localisation.
G. selenitica est une espèce printanière qui hiberne à l'état de chenille à terme. La chenille est donc le plus souvent observée en fin d'été et en début d'automne.
G. fascelina est une espèce estivale qui hiberne à l'état de jeune chenille. Elle est donc observée surtout après l'
hibernation, au printemps.
L'ornementation des chenilles est variable et peu discriminante chez les deux espèces. Les fameuses " cornes", touffes de poil derrière la tête, constituent LE critère de différenciation : longues et effilées chez selenitica, elles sont nettement plus réduites chez fascelina.
Bon, maintenant, encore faut-il les voie, les têtes de ces demoiselles. Je comprends bien le désarroi de Pper... Car après avoir retourné ma tablette dans tous les sens, je me rends compte qu'on ne voit aucune tête... Mais deux queues. J'en arrive à laconclusion, en passant, qu'on a affaire à 2 chenilles timides ( j'ai pas dit pudibondes pour pas semer de faux indices, notez bien). Du coup le 30 mm doit représenter la longueur d'une chenille et demie, une presque entière et une qui cache sa moitié antérieure au second plan...
J'ajoute que la Drôme fournit de bonnes stations pour cette espèce qui n'y est pas rare bien que discrète à l'état imaginal.
Intéressant, comme énigme...

Enfin là je crois qu'on peut conclure.