legros a écrit :
Certains poissons pélagiques, tel Dissostichus mawsoni* (qui ne vit que dans l'océan antarctique) produisent dans leur sang une sorte d'antigel, né de leur adaptation à ce type milieu, et qui leur empêche de ... ... ben de "rester figé sur place" .
Peut-être est-ce aussi le cas de ces étonnants insectes vivaces ... ?
Oui, tu as tout à fait raison! Et il y a de fortes chances que les mécanismes soient analogues (on retrouve aussi les mêmes processus chez de nombreux végétaux au niveau des bourgeons)
Mais il y a une différence entre ne pas geler sur place et être actif : au froid, bon nombre de réactions chimiques sont très ralenties, entre autre les réactions productrices d'énergie nécessaires à la contraction musculaire.
...et c'est aussi le cas pour certaines grenouilles ou crapauds (je ne sais plus) qui abaissent le point de congélation de leurs cellules par ce système de molecules glycolyques
Exact Franck et idem pour certains carabiques.
Même certaines anguilles arrivent à résister à un début de congélation sans en être affectées
Gyp
Jean-Pierre.
"Dans ma rétine brillait l'éclat du monde. Alors je me suis mis à pleurer. Communiant, ému des beautés de la vie" . Fred Durand - "Le troubleau" - Ed. STOCK.
Cécile B. a écrit :Mais il y a une différence entre ne pas geler sur place et être actif : au froid, bon nombre de réactions chimiques sont très ralenties, entre autre les réactions productrices d'énergie nécessaires à la contraction musculaire.
Tout à fait d'accord : j'ai en effet lu que "mon"poisson déjà cité plus haut "(...) se développe très lentement comme beaucoup d'animaux de ces régions, atteignant sa maturité sexuelle vers 8 à 10 ans (...)".
Très bien dit Cécile !
Mais on s'éloigne (malheureusement si je puis dire) ! : où est l'entomologie ?
Les insectes pour lutter contre le froid n'utilisent-ils pas un glucide le tréhalose? Le tréhalose est un disaccharide qui est connu pour ses propriétés bioprotectrices. Il existe au sein d'un certain nombre d'organismes qui sont capable de survivre dans des conditions hostiles. Le tréhalose stabilise les enzymes, les protéines et les lipides des membranes pendant une période de stress (de nombreuses études ont été effectuées chez les végétaux où le tréhalose est impliqué), à noter que le stress peut être du à une forte sécheresse, une forte salinité.
Oui Liboupat, mais ce que j'ai pu lire concerne à chaque fois les mécanismes de surfusion et de cryoprotection.
Pour les insectes, on évoque toujours le fait que les muscles alaires ne peuvent fonctionner qu'à partir d'une certaine tempéature. Comment au froid ( avec des cellules déshydratées par les mécanismes de cyoprotection et un métabolisme à priori ralenti) peuvent ils échauffer suffisamment leur muscles?