Bonjour a tous , jour de chance aujourd'hui , enfin une journée correcte dans mon secteur pour aller courrir la bete !
les Saperda scalaris etaient au rendez vous ! 9 individus sur un aulne bien exposé . juste le temps de sortir mon appareil pour une petite photo indiscrete .
voila , j'avais envie de faire partager mon bonheur car cela fait treize ans que je n'en avais plus croisé une ....
Saturnin, on peut avoir quelques éléments de biologie, mon père vient de m'envoyer une photo de cette espèce capturée dans le jardin en plaine de l'Ain (hier, 11/04/07), c'est une peu isolé il reste plus grand chose comme haies et comme arbres surtout des enrouleurs et du maïs... peut-être un Frêne élevé par si par là...
peu d'éléments de biologie par chez moi pour cette espèce. Elle est réputée très polyphage et n'attaque que les parties mortes de l'arbre. Elle se restreint toutefois aux essences caducifoliées. Une préférence peut-être pour les Amygdalacées et les Malacées.
Curieux qu'une bête aussi peu exigente à priori soit si peu commune. Ce qui me fait dire que l'on ne connait pas le petit plus de sa biologie, la petite exigence cachée de l'espèce
Sat'
Si vous pouvez lire ça, c'est que vous êtes trop près
Bonjour,
j'y vais de mon grain de sel pour apporter de l'eau au moulin
J'ai rencontré la superbe saperde ( 4 x ) sur des vieux cerisiers ététés courts ( pour être gréffés ?) en mai 2006 , sous le soleil de 15h , dans le Vaucluse (84).
La belle était présente (5x) sur des troncs et branches de bouleau entassés le long d'une piste en forêt de Rennes (35) début juin, vers 15h , ainsi qu'au vol au dessus de fûts de chênes coupés.
Bonjour, en Auvergne et Midi-Pyrénées, scalaris est une grande banalité pour peu que l'on connaisse ces larves et que l'on réalise des élevages.
Il n'existe pas un Cerisier mourant dans lequel on ne trouve pas ses larves. On la rencontre aussi très fréquemment sur Noyer et Peuplier en plaine.
En montagne, elle est très présente sur les Hêtres, les Charmes, les Merisiers et les Aliziers.
Les adultes sont discrets, mais on peut quand même les observer durant les chaudes journées d'avril à juin, sur les troncs des arbres précités. Ils se laissent volontiers tomber sur une faible distance avant de s’envoler, lorsqu’ils sont dérangés.
C'est à mon avis de loin la Saperde la plus commune en France.
Petit Schtroumpf a écrit :Elle ne doit pas être si commune que ça en Provence, je ne l'ai jamais vue...
Je n'ai pas de données personnelles de Provence, mais je la rencontre fréquemment dans l'Hérault, l'Ardèche et la Drôme, tout autour de chez toi.
Pour la trouver de façon certaine, mets des branches de Peuplier ou de Cerisier mourant provençaux en élevage. Inspectes les troncs et les branches maîtresses des cerisiers mourrant ou morts récemment, tu vas forcément la rencontrer.
ce que dit Benbjamin ne m'étonne pas : c'est la première saperde que j'ai trouvé en chasse
le petit plus serait donc une préférence de l'adulte, qui le rend peu accessible ou difficilement attrapable. Mais sa faible fréquence ne serait qu'appatente.
Sat'
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