[Cicindela campestris] amour quand tu nous tiens ...

Insectes à élytres, les scarabées, coccinelles, charançons, carabes, etc. forment l'ordre le plus diversifié au monde.

Animateur : Lysbeth d'Alys

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Dimitri GEYSTOR
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[Cicindela campestris] amour quand tu nous tiens ...

Message par Dimitri GEYSTOR »

Bonjour,

Sur ce talus sablonneux je surveillais mes abeilles solitaires quand je suis tombé sur un couple d'amoureux.



Image

Dimitri GEYSTOR : France : 6 4 2010 : MONSEGUR : 47150

Altitude : 200 - taille : 16 mm

ref:55474
Le dernier qui s'en va éteint la lumière
Paul Jorion, Essai sur l'extinction

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CocoLéo
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amour quand tu nous tiens ...

Message par CocoLéo »

Au hasard pour dire qqchose : Cicindela campestris
Heureux qui, comme le fleuve, suit son cours sans quitter son lit
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Dimitri GEYSTOR
(†)
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amour quand tu nous tiens ...

Message par Dimitri GEYSTOR »

CocoLéo a écrit :Au hasard pour dire qqchose : Cicindela campestris
La hasard fait bien les choses :wink:
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Paul Jorion, Essai sur l'extinction
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Mikkoleop
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amour quand tu nous tiens ...

Message par Mikkoleop »

Qu'est-ce qu'ils ont l'air méchant ! :lol:
Curieusement, ce trait de caractère apparaît moins quand on clique sur la photo. Et on est émerveillé par la qualité du cliché ! :0024:
Prendre son courage à deux mains, c'est toujours plus facile, lorsqu'on est ambidextre.
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Dimitri GEYSTOR
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amour quand tu nous tiens ...

Message par Dimitri GEYSTOR »

Je me permets de citer

l'ATLAS DES CICINDELES DE LA LOIRE-ATLANTIQUE ET
DE LA VENDEE : BIOHISTOIRE ET CONSERVATION
par Éric TEXIER
L’accouplement est réalisé uniquement si la femelle est consentante. Alors, le mâle la chevauche puis utilise ses mandibules pour saisir la femelle entre le pronotum et les élytres. Les pattes du mâle garnies de soies n’emprisonnent pas la femelle, au mieux elles l’aident à s’équilibrer sur le dos de la femelle ou à participer au déplacement du couple. Ensuite, par un pivotement de 90 degrés, l’édéage du mâle est introduit dans l’organe copulateur de la femelle. Si les partenaires ne sont pas dérangés, l’accouplement peut durer 30 minutes, voire 45 minutes en élevage, et la femelle poursuivre la capture et la consommation de proies (LESNE 1921). Si la femelle n’est pas consentante, elle cherche à rompre la saisie du mâle par une série de culbutes qui mettent la face dorsale du mâle contre le sol, la femelle se retrouvant ventralement exposée au soleil. Le mâle qui supporte le poids de celle-ci finit par la relâcher et chacun s’enfuit de son coté. La recherche du partenaire n’est pas très sélective puisque le mâle se précipite volontiers sur n’importe quel congénère. S’il est du même sexe, ses gesticulations désordonnées stoppent la tentative d’accouplement.
Et pour ceux que le texte complet intéresse :
http://aer.nantes.free.fr/aer18.pdf
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