Cette espèce ailleurs commune semble assez pauvrement représentée dans l'Hérault,bien que L.Schaefer l'ait signalée du Larzac en plusieurs localités;mais pour la Lozère il y a au moins un biotope colonisé de manière durable,découvert du reste il y a plus de 25 ans à la faveur d'une quête minéralogique ! - très attiré par des "portraits"in vivo,je dois dire ne pas avoir été déçu à la condition de se rendre sur les lieux le matin de bonne heure où ces bêtes sont encore sous l'influence des abaissements thermiques nocturnes (ensablées ou frappées de léthargie à même la surface sablonneuse).Et dans ces conditions l'on imagine la facilité de l'iconographie en l'absence de précipitation,comme cela m'a été imposé afin de saisir par exemple toutes les nuances chromatiques de Lophyra flexuosa (et elles sont remarquables!);mais aux alentours de 11 heures et avec les premiers rayons de soleil ce petit peuple subitement s'anime et toute pose en gros plan devient impossible.Au plan systématique et de manière hâtive j'avais évoqué la ssp.riparia en raison même de l'habitat en bordure d'un ruisseau torrentueux à plus de 800 m d'altitude,détermination jugée peu probable par un "cicindéliste"chevronné et du fait du statut encore incertain de ce groupe;néanmoins je peux préciser que 1/3 du contingent examiné possède une
lunule humérale franchement interrompue et une
fascie médiane peu anguleuse,non ou très peu dilatée au bord externe de l'
élytre,ce qui ajoute à la confusion.Alors qu'en pensez-vous ? ... et cette première femelle présentée sortait d'un terrier rudimentaire dissimulé sous un galet après une nuit fraiche et peu avant 11 heures !

jules d\'oc : France : 9 8 2007 : Saint-Sauveur-de-Peyre : 48
altitude : 850 m - taille : 17 à 18 mm
ref:28446