[Biphyllus lunatus] Blouson noir avec un aigle sur le dos
Messagepar bobabar »
Bonjour à tous !
En partant de ma galerie, ce que j'ai trouvé de plus proche est chez les Dermestidae, Attagenus pellio. Mais en galerie, tous les spécimens ont été observés de janvier à mai.
Bobabar : France : Cergy : 95000 : 03/10/2024
Altitude : 85 m - Taille : Lc = 3,2 mm (mesurée) Réf. : 352648
Avec ce jeu de mots je cherchais quelque chose de proche d'Activia dans le nom... j'étais partie trop loin
Le dessin semble caractéristique pour cette espèce d'Apollo 11, qui semble assez spécialiste (et donc peu commune) si j'en crois les autres sujets sur le forum.
Merci à vous tous !
Une fois qu'on a la famille, ce n'est pas trop dur : Biphyllus lunatus.
Cela va venir relier les départements au Nord et au Sud du Val d'Oise en galerie. L'île-de-France est bien représentée parmi le petit nombre de spécimens.
Ajouté moins d'une heure après :
À propos de son habitat, j'ai lu :
Petit Schtroumpf a écrit : samedi 10 février 2007, 15:53[...] c'est une espèce qu'on trouve surtout, si ce n'est exclusivement, dans un champi noir sur les souches de frenes morts...
Et le champignon noir évoqué serait Daldinia concentrica, que je connais bien... mais ignorais qu'il poussait sur frêne mort. Exclusivement cette essence ?
Concernant Daldinia concentrica et le frêne, j'ai trouvé ceci :
https://www.zoom-nature.fr/daldinie-concentrique-un-champignon-tres-surprenant/ a écrit :L’essence d’arbre de loin la plus fréquentée est le frêne (Fraxinus) sur lequel elle est très constante. Pour autant, elle n’est pas non plus spécifique du frêne et on peut l’observer sur divers autres feuillus mais plus rarement : saules, peupliers, hêtres, ormes, platanes, …Mais on a détecté une multitude d’espèces dites cryptiques, très proches morphologiquement : leur identification requiert des critères pointus dont l’usage de réactifs chimiques à base de potasse comme chez les lichens (des champignons eux aussi !).
Leur étude est en pleine ébullition : en Europe, au moins une quinzaine d’espèces distinctes ont été ainsi repérées dont D. concentrica au sens strict. Et au fur et à mesure que l’on progresse dans la délimitation de ces espèces, on se rend compte qu’il y a bien une certaine spécialisation.
Ainsi, plusieurs d’entre elles (dont D. vernicosa) sont typiques du bois brûlé après un incendie (espèces dites pyrophiles), substrat que D. concentrica ne fréquente pas. D. petriniae est spécialisée sur les bouleaux et une autre sur le bois brûlé des … Ajoncs ! Un même bois mort peut d’ailleurs être colonisé par plusieurs espèces proches simultanément et leurs stromas se retrouvent mélangés !