Sans dissection des
genitalia, pour autant que ce soit un mâle (pour les femelles, c'est fichu, car elles n'ont pas de spermathèque), on ne peut aller nulle part – d'où sans doute le peu d'écho à ce post.
Trois candidats :
O. speciosa,
O. alpestris et
O. ganglbaueri. D'après Winkelman et Debreuil,
speciosa n'est pas présent dans les Pyrénées (mais pour l'INPN, il y aurait été observé – sauf très probable erreur de détermination). Resterait donc en lice
alpestris, à large distribution montagnarde, et
ganglbaueri,
endémique cantabro-pyrénéen. À noter que les trois espèces forment un
clade au sein duquel
ganglbaueri est séparé des deux autres par un fort support de branche, ces dernières constituant des espèces sœurs avec un flux génétique entre elles (voir Gauthier et al., 2023, ici :
https://resjournals.onlinelibrary.wiley ... syen.12601).
Par ailleurs, la plante hôte serait d'un faible secours. En effet ;
O. alpestris vit sur
Aegopodium,
Angelica,
Anthriscus,
Chaerophyllum,
Heracleum,
Meum,
Myrrhis,
Peucedanum.
O. ganglbaueri vit sur
Angelica,
Heracleum,
Meum.
Quant à
speciosa, je ne l'ai jamais vu citée de
Senecio, qui est une Asteracée, mais uniquement des Apiacées, comme les deux autres.
Pour conclure, je pense qu'on devra en rester à
Oreina sp. [groupe de
speciosa].