Encore à Fos, au tamisage j'ai eu deux petits fouisseurs que j'attribuerai volontiers, après moultes hésitations car y'a beaucoup de choses qui se ressemblent, à Exaesiopus grossipes (avec des poils sur le bord du pronotum et ses gros bras). Comme cela ne m'a pas l'air commun et que je ne suis sûr de rien, je m'en remets à votre sagacité!
Bonjour Guillaume,
je suis du même avis que toi, ton spécimen se rapporte à l'espèce Exaesiopus grossipes (Marseul, 1855).
Il se rencontre, d'ailleurs peu fréquemment, le long du littoral de la Méditerranée et Atlantique, sa présence a été notée sur plusieurs cours d'eau à rives sablonneuses.
C'est en effet une belle observation, mais la localité reste dans son aire de répartition classique.
"je m'étais senti un goût prononcé pour l'étude de cette famille et je m'en occupais avec prédilection" (S.-A. de MARSEUL 1853, Essai monographique des Histérides, Ann. Soc. ent. Fr. : 131)
C'est toujours très intéressant et réconfortant pour celui qui soumet une espèce à un spécialiste d'avoir la confirmation de l'identification, ensuite la bête est rangée dans la collection avec la certitude d'avoir une base solide pour effectuer des comparaisons sur des captures ultérieures. Si je peux te rassurer, j'ai constaté des erreurs d'identifications dans quasiment toutes les collections importantes. Pour ne pas faire exception, ma collection d'Histérides renferme certainement quelques erreurs (avec l'évolution de nos connaissances systématique, ce sera encore plus vrai dans l'avenir), des spécimens sont placées de côtés en attendant une identification plus fiable de ma part.
"je m'étais senti un goût prononcé pour l'étude de cette famille et je m'en occupais avec prédilection" (S.-A. de MARSEUL 1853, Essai monographique des Histérides, Ann. Soc. ent. Fr. : 131)
Merci Gérard, c'est une qualité appréciable pour un entomologiste
Hélas, les vicissitudes de la vie fait que mon activité d'Histéridologue a légèrement stagné pendant une douzaine d'années en raison d'une longue maladie (un traitement qui me fatigue toujours) qui a été mal perçu par certains collègues bien connus. Bref, je suis toujours là pour dialoguer sur les Histeridae, dans la mesure de mes moyens, je continuerai de réaliser des publications à la vitesse qu'il me convient.
Je suis toujours émerveillé de constater la coopération fort sympathique d'un bon nombre de coléoptéristes, c'est des moments de plaisirs, qu'ils/elles reçoivent mes plus sincères salutations.
"je m'étais senti un goût prononcé pour l'étude de cette famille et je m'en occupais avec prédilection" (S.-A. de MARSEUL 1853, Essai monographique des Histérides, Ann. Soc. ent. Fr. : 131)