Mes recherches "agapanthologiques"ne datent pas d'hier et je reviens donc sur le sujet afin de satisfaire la curiosité de certains et notamment celle de Cristel à qui j'avais promis au moins une racine occupée;il va de soi que la recherche de larves de dernier stade n'est pas une entreprise aisée et localiser une friche garnie de Molènes colonisées (Verbascum thapsus en premier lieu) relève des lois du hasard parmi d'autres végétaux pionniers après abandon cultural et ce d'autant que le végétal attractif ne se dévoile que rarement en groupements stables ! - difficile donc de préciser une localité de capture à l'état imaginal et l'on doit se résoudre à ne citer que des stations souvent très éloignées les unes des autres.Mais avec un peu de chance et de persévérance la récolte de larves peut être prometteuse et livrant ainsi des imagos qui ne trouvant pas sur place le végétal requis auraient sans aucun doute migré à distance dès leur
émergence ;et ceci explique que l'espèce soit considérée comme rare,en fait elle peut être localement abondante en un biotope déterminé,pour s'effacer durant plusieurs années et suivant en cela la dynamique très particulière des Molènes (tout au moins à l'étage collinéen de l'Hérault).Et le repérage des hampes colonisées est des plus faciles lorsque la ou les portions activement abattues par une unique larve enclose n'ont pas été emportées à distance par le vent,car à cette époque de l'année tout se confond au sein de ces friches rabougries;et voici une illustration de mes propos,avec représentation d'un berceau de
nymphose bien signalé (pour son malheur!) par la portion gisant à terre et encore attenante à une courte loge
épigée de 8 à 10 cm ...
Une représentation de la larve en train de procéder à une mini-recoupe
apicale suivra,indiquant que le fait est courant et j'en ignore le pouquoi ...

jules d\'oc : France : 5 2 2008 : Soumartre : 34
altitude : 300 m - taille : loge
épigée de 8 à 10 cm
ref:28656