[Margarinotus (Paralister) ignobilis] Elytres carrés

[Bilule]

Bonjour,
Il se démenait tant qu'il pouvait pour se libérer des fils d'une toile de Cyrtophora citricola mais sans succès. Je lui ai tendu une feuille mais les fils, non collant mais très élastiques, n'ont pas rompu.
Est-ce bien un Histeridae (avec des acariens au cul apparemment)?


H. Dumas : France : La Ciotat : 13600 : 01/09/2021
Altitude : NR - Taille : ~7 mm
Réf. : 289776


H. Dumas : France : La Ciotat : 13600 : 01/09/2021
Altitude : NR - Taille : ~7 mm
Réf. : 289777


H. Dumas : France : La Ciotat : 13600 : 01/09/2021
Altitude : NR - Taille : ~7 mm
Réf. : 289778

[Cornumutila]

Bonjour,
Oui pour Histeridae. Mais qu'est-ce qui lui a pris ? A bientôt pour l'espèce ?

[SECQ Michel]

Cette photo d'un Histéride sur toile d'Araignée sort de l'ordinaire, belle performance Bilule
--La strie subhumérale externe de l'élytre est entière ; une seule strie latérale sur le pronotum, la strie marginale semble courte : Margarinotus du sous-genre Paralister.
La 4e strie de l'élytre est presque aussi longue que la strie suturale, corps assez gros en ovale allongé, les angles antérieurs du pronotum offrent à priori quelques points, et l'ensemble des caractères externes sont conformes à ignobilis.
--Margarinotus (Paralister) ignobilis (Marseul, 1854) se rencontre un peu partout en France, il est assez fréquent dans le milieu agricole...

[Bilule]

Grand merci à vous!
Quand j'ai trouvé le papier de François Secchi, Histeridae de France, j'ai été un peu confortée dans la famille car je ne connais quasiment rien aux Coléoptères. Par contre quand j'y ai lu que La détermination des espèces nécessite l’examen minutieux des stries de la tête, du pronotum et des élytres j'ai su que que je ne reviendrais pas proposer une espèce ni même un genre. C'est donc un plaisir de lire cette diagnose, Michel, qui illustre joliment pour moi que Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement, et les mots pour le dire arrivent aisément.


La toile de Cyrtophora citricola (cas d'une femelle seule) est grosso-modo constituée de trois zones. De bas en haut: des "entrelacs", un "pont" horizontal au centre duquel se tient l'araignée, des "haubans" qui peuvent monter très haut dans la végétation (voir ici par exemple). Le pont de celle-ci est à hauteur d'homme. Je pense que cet individu arrivait du sol, car s'il s'était pris dans la toile par le haut l'araignée l'aurait attrapé (après avoir éventuellement secoué son "pont" pour le faire tomber des "haubans") puis emmailloté.