[Semanotus undatus] C'ui là non plus...

[Yann]

Juste pour les yeux également.

(ce n'est pas moi qui l'ai pris , mais bon tant pis )





HAURAY Yann : France : 1 10 2004 : Passy : Haute-Savoie

altitude : 1350 m - taille : 9 mm

ref:21824

[Saturnin de la Poire]

et dire que j'ai fréquenté régulièrement la forêt d'où vient ton exemplaire... mais pas fin mai début juin, c'est p'têt bien là la différence

je suis sûr qu'à Maronne, y a du Tragosoma en limite supérieure de forêt

Semanotus undatus, donc

édit : Passy ? Pas Auris ? Mais il en a trouvé combien de stations le père Lulu ???

[Dom']

et dire que j'ai fréquenté régulièrement la forêt d'où vient ton exemplaire... mais pas fin mai début juin, c'est p'têt bien là la différence

je suis sûr qu'à Maronne, y a du Tragosoma en limite suppérieure de forêt

Semanotus undatus, donc

édit : Passy ? Pas Auris ? Mais il en a trouvé combien de stations le père Lulu ???

Allô ? On me demande ?

[Yann]

C'est bien Passy.
Ce n'est pas Lucien qui m'a donné ces exemplaires mais un entomo du nom de Jacquot. (pas celui qui fait de l'huile chez les juges en ce moment,... )
Il en prenait (il a déménagé !) en quantité dans les troncs d'épicéa arrachés par les avalanches. La bête passe l'hiver à l'état imaginal en loge et sort dès les tous premiers rayons de soleil.
Il ramassait donc la bête en loge, la conservait vivante quelques jours afin que les téguments durcissent un peu.
Voila les indications que j'ai.

Sinon, pour Tragosoma, je suis comme Dom', je bave sur cette bestiole mythique...
Faut qu'j'aille dans les Pyrénées au mois d'août une de ces années...

[Jean-Ed de la Quenouille]

Juste pour les yeux également.
(ce n'est pas moi qui l'ai pris , mais bon tant pis )

Celui qui l'a pris ne serait-il pas basé en Ardèche ?

[Blanc Mickaël]

Effectivement la bestiole se trouve assez facilement à Passy, au plateau d'Assy très précisement, et d'ailleurs on la retrouve aux alentours, à condition de couper de l'épicea en vue d'élevage, sinon faut prendre les peaux de phoque pour grimper là-haut l'hiver !
Voir également l'excellente note de Sautière sur Rutilans je crois

[Yann]

Ce n'est pas Christophe qui m'a procuré ces exemplaires...
Quand j'aurai 5 minutes, je retranscrirai ce que m'avait indiqué mon correspondant sur l'éthologie de la bestiole.

[cristel]

Bon alors Yann ! Tu nous les trouve ces 5 minutes......parce qu'il y en a de ces bestioles dans mon coin, et que je voudrais bien en savoir plus (calibre des branches d'élevage, trouvées au sol ou sur l'arbre, etc etc...)

[Yann]

un copier-coller de ce qu'on m'avait ensvoyé à l'époque:
"Les premiers imago apparaissent très tôt en saison après avoir passé l'hiver en loge. Dès les premières belles journées de printemps (avril), ils sortent de leur tronc d'épicéa et se reproduisent dans la journée car bien souvent ils ne supportent pas la nuit glaciale qui pourrait suivre. Ils apparaissent alors qu'il y a encore de la neige et souvent en altitude (1530m aujourd'hui). Les larves vont se développer tout l'été et l'automne et vont s'enfoncer profondément dans l'aubier pour passer l'hiver. L'été suivant elles sont déjà dans leur loge et vont se nymphoser avant l'automne. Les imago restent en loge tout l'hiver et le cycle reprend...
Semanotus undatus affectionne tout particulièrement la base des jeunes épicéas arrachés par des avalanches ou des éboulis pendant l'hiver. Bien souvent, ils se trouvent jusque sous l'écorce des racines. Plus rarement dans la partie haute du tronc.
Je retiens votre invitation, mais le printemps prochain, j'aurai déménagé dans la Drôme, à hauteur de Montélimar.
"

Désolé de mon absence du forum en ce moment, mais un triste évènement familial m'occupe beaucoup.

A bientôt à tous les passionnés.

[znort]

A ma connaissance Philippe Jacquot est basé dans la Drome maintenant. Il obtenait en effet de belles séries de Semanotus mais aussi de Callidostola aenea, Callidium violaceum et Paleocallidium coriaceum dans les arbres couchés par les avalanches.
J'avais aussi observé un phénomène de ponte régulière de Callidostola aenea à Turini sur une souche de résineux vrillée et éclatée par la chute d'un arbre.