Belle bête en effet mais si tu comptes en récupérer cette année il est peut être déjà trop tard, les miens sont émergés à la mi juin tout comme les Drymochares truquii que l'on prend aisément de la même façon.
Christian COCQUEMPOT a écrit :Belle bête en effet mais si tu comptes en récupérer cette année il est peut être déjà trop tard, les miens sont émergés à la mi juin tout comme les Drymochares truquii que l'on prend aisément de la même façon.
c'est déja une première information. Mais peut-on être renseigné par la nature de cette "façon" ?
sont-ils dans le même type de milieu, leur plantes hôtes étant des essences pionnières qui se rencontre dès que le sol est un minimum humide ?
Sat'
Si vous pouvez lire ça, c'est que vous êtes trop près
Christian COCQUEMPOT a écrit :Belle bête en effet mais si tu comptes en récupérer cette année il est peut être déjà trop tard, les miens sont émergés à la mi juin tout comme les Drymochares truquii que l'on prend aisément de la même façon.
C'est à dire d'élévage ou en nature; car souvent les eclosions d'élevage sont plus précoces.
Christian COCQUEMPOT a écrit :Belle bête en effet mais si tu comptes en récupérer cette année il est peut être déjà trop tard, les miens sont émergés à la mi juin tout comme les Drymochares truquii que l'on prend aisément de la même façon.
c'est déja une première information. Mais peut-on être renseigné par la nature de cette "façon" ?
sont-ils dans le même type de milieu, leur plantes hôtes étant des essences pionnières qui se rencontre dès que le sol est un minimum humide ?
La plante hôte préférée est le noisetier. La larve évolue en 3 ans dans les troncs morts dressés sur pied au sein du tailli. Les larves n'évolue guère au-dessus de 30cm au-dessus du niveau du sol, elles sont plutôt souterraines voire radicicole afin de se préserver un peu d'humidité constante. Pour obtenir ces larves, il faut arracher ces troncs lorsqu'ils sont accessibles ce qui est le cas en talus de bord de route ou de piste forestière. Ce n'est pas toujours facile et couronné de succès.
La récolte du bois doit se réaliser avant le 15 juin. A cette date on a déjà des nymphes et des adultes prêts à émerger. On peut également conserver ces pieds de noisetier deux ans de plus en élevage pour obtenir les émergences des adultes issus des pontes des années précédentes mais pour cela il faut respecter au minimum une humidité ambiante assez forte et laisser hiverner les échantillons dehors pour obtenir un hivernage assez long et fort.
Je n'ai pas en mémoire la répartition française exacte de cette espèce, celle donnée par Villiers (1978) est toujours valable. S. piceus est relativement commun (attention, je veux dire ici plus commun que le nombre de signalements le laisse croire) entre 800 et 1500m d'altitude en zone boisée entre Seyne-les-Alpes et Embrun. Il volait à Guillestre avant les travaux de déviation qui ont éliminé les noisetiers.
Bon courage !