[Saprinus aeneus] Saprinus du Queyras

Insectes à élytres, les scarabées, coccinelles, charançons, carabes, etc. forment l'ordre le plus diversifié au monde.

Animateur : Lysbeth d'Alys

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Alekesi92
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Enregistré le : vendredi 2 janvier 2015, 18:36
Localisation : Aude

[Saprinus aeneus] Saprinus du Queyras

Message par Alekesi92 »

Bonjour,

un petit Histeridae pour lequel je suis allé voir du côté des Saprinus notamment pour la suture clypéo-frontale qui ne présente pas de carène séparant ces deux parties.

Ensuite avec la clé de Michel, j'arrive au duo aegialius/aeneus. Les élytres du miens, présentent des points denses vers l'apex mais non confluents verticalement donc j'aurais une préférence pour le second. La localisation et l'altitude vont dans ce sens aussi si j'ai bien compris.

De plus comme on le voit sur ma photo, les carènes du prosternum ne se rejoignent pas vers l'avant mais sont un peu divergentes.

Je l'ai pris vers 1400 m dans une bouse près du Guil. (une fameuse scierie que nous avons visitée sur les conseils de Zétrik :wink: )

Image
Alexis VINCENT : France : Château-Ville-Vieille : 05350 : 11/07/2018
Altitude : 1400 m - Taille : 3,4 mm
Réf. : 210838

Merci d'avance :D

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SECQ Michel
Membre confirmé
Enregistré le : mercredi 8 janvier 2014, 21:30
Localisation : Dordogne, Montcaret

Saprinus du Queyras

Message par SECQ Michel »

Oui Alexis, tu as parfaitement raison, c'est bien le Saprinus (Saprinus) aeneus (Fabricius, 1775).
Avec cette photo de dessus, la ponctuation des élytres est parfaitement visible, elle est régulièrement espacée sur la moitié postérieure.
-Tu as bien analysé la distribution.- Dans le Sud-Est de la France : S. aeneus est très rare vers le littoral alors que S. aegialius domine ;
en montagne ou le climat est bien plus frais, S. aeneus domine alors que S. aegialius est rare…
-En gros, S. aegialius est franchement méridional remonte au Nord que par le littoral atlantique, S. aeneus plutôt septentrional
a plutôt du mal à s'établir au Sud sauf en montagne…
Voilà cher collègue et ami :wink:
"je m'étais senti un goût prononcé pour l'étude de cette famille et je m'en occupais avec prédilection" (S.-A. de MARSEUL 1853, Essai monographique des Histérides, Ann. Soc. ent. Fr. : 131)
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