Une espèce très répandue et parfois extrêmement abondante, notamment au bord des eaux saumâtres du littoral méditerranéen.
Cédric Alonso : France : Sète : 34200 : 12/12/2015
Altitude : NR - Taille : 1.7 mm Réf. : 183785
L'apex de l'édéage est variable en forme et l'existence d'une sœur jumelle Ochthebius (Ochthebius) viridescens Ienistea, 1988 rend son identification parfois délicate. La courbure du lobe distal de l'édéage reste un bon critère.
Elle se décline en deux sous-espèces séparables par la microréticulation du pronotum et la répartition.
Que dire de plus ? Sinon que Ochthebius viridis viridis ne se rencontre pas exclusivement dans les eaux présentant une charge salée et que, dans ma région, les deux sous espèces (O. viridis fallaciosus and O. v. viridis) sont parfois sympatriques. Je rejoins Zétrik pour dire qu'il est parfois très abondant.
A+
Cymatia
Mé itou ! Mais Jäch & Delgado (2008 : 210)* expliquent ce phénomène par une différenciation à partir d'une espèce O. viridis à très vaste distribution puis isolement de quelques populations qui auraient évolué en O. v. fallaciosus. Puis nouvelle extension d'aire de ces deux taxons et parfois sympatrie, notamment de part et d'autre de la Manche. Mais ils parlent alors de "semispecies" : "[...] Ochthebius viridis fallaciosus and O. viridis viridis obviously are not able to hybridize in the Channel area, where both semispecies now occur sympatrically, whithout any trace of gene-flow".
* Jäch M. & Delgado J. A., 2008.- Revision of the Palearctic species of the genus Ochthebius LEACH XXV The superspecies O. (s.str.) viridis PEYRON and its allies (Coleoptera: Hydraenidae). Koleopterologische Rundschau, 78 : 199-231.