Sans affirmer quoi que se soit, n'étant pas spécialiste de ce groupe (je m'appuie essentiellement sur la très bonne clé de Marc Dubreuil parue dans Rutilans 2003-04), il me semble qu'il ne s'agit pas ici de
Phosphuga atrata dont le museau serait plus allongé (la forme du
pronotum ne correspond pas non plus). De même, j'éliminerais le genre
Blitophaga, que je ne connais pas, mais dont une seule espèce (
B. undata) pourrait éventuellement être retenue en raison de la taille du spécimen ; la tête devrait cependant être beaucoup plus large (par rapport à sa longueur) et la sculpture élytrale différente.
Donc, pour moi

, je partirai plutôt sur le genre
Silpha. A partir de là, il me semble que les critères suivants sont assez déterminants :
- 8e article antennaire pas plus long que le précédent et le suivant (pris individuellement),
- la ponctuation du
pronotum me semble uniformément dense et profonde, l'intervalle entre 2 points contigus étant (il me semble) plus petit que le diamètre des points

,
- les 3 côtes élytrales sont bien marquées et se prolongent a priori jusqu'à l'
apex,
- présence d'un
calus élytral pré-
apical bien marqué.
Bref, j'en ferai bien un
S. p., si aucune erreur n' a été faite concernant les critères précédents (notamment celui de la ponctuation élytrale) ; s'agissant d'une espèce plutôt méditerranéenne selon les données de Dubreuil, sa capture dans le 55 serait alors étonnante
Dans le cas contraire, notamment si la ponctuation
pronotale n'est pas régulière et avec des points moins reserrés, alors
S. t. pourrait être un bon candidat

; sa présence dans le N-E étant avérée.
Cette approche reste à valider par tes compléments d'observation
