les parcelles de pomme de terre des jardiniers du dimanche on eu deux effets principaux depuis 30 ans :
- par des insecticides mal appliqués (mauvais rythmes, doses trop élevées... etc...) des phénomènes de résistance se sont opérés
- par le maintient chaque année de la même affectation pomme de terre de la parcelle, le foyer s'est créé dans le sol
car l'hiver, la bête la passe dans le sol
si on fait de la pomme de terre une année sur deux, à leur sortie les bêtes n'ont rien à bouffer. c'est le principal mode de régulation efficace connu
les jardiniers du dimanche ont réussi à faire gonfler la population de l'insecte, qui plus est en souche résistante
à noter que maintenant, pour éviter les phénomènes de résistance, il est préconisé de conserver une fraction de parcelle sans traitement, afin de conserver des individus sensibles pour polluer génétiquement la fraction résistante (ça vaut pour n'importe quel ravageur...)
Sat'
Si vous pouvez lire ça, c'est que vous êtes trop près
En plantant un pied de Datura (Datura stramomium) on traite le mal par une plante de la même famille (Solanacées) et même origine. Les doryphores la mangent et s’intoxiquent.
Info à vérifier, moi ça fait longtemps que je n’ai pas vu de doryphore.
mycofan a écrit :Et puis c'est très joli les doryphores !
Je suis bien d'accord ! Et c'est agréable de le croiser quand on s'y attend le moins (en milieu très naturel, sur un plateau calcaire à 1000m d'altitude par exemple).