J'ai l'impression de voir quantité d'oeufs.
(A moins que ce soit des grains de pollens ? )
S'il s'agit d'oeufs, elle devait être un peu amorphe pour qu'un individu lui ponde dessus ainsi de tous côtés. Peut-être encore une coccinelle au ralenti, victime de Perilitus coccinelae ?
A un autre endroit j'ai vu que le terme parasite était employé. Est-ce qu'on peut réellement parler de parasite s'ils ne causent aucun tort à leur hôte ?
si ils sont fixés sur la coccinelle, ils lui causent forcément un tort, fusse-t-il minime. Car un champignon, c'est comme tout le monde, il faut que ça mange. Des matières organiques en l'occurence puisqu'il n'est pas photosynthétique ni fixateur d'azote molléculaire. Donc il puise sur son substrat : la coccinelle.
Raisonnement imparable
Sat'
Si vous pouvez lire ça, c'est que vous êtes trop près
pierred, toi qui lit couramment l'anglais, peux/veux-tu bien nous faire un petit résumé (en français bien sûr ) du lien sur les Laboulbéniales ce qui nous éclairerait un peu sur ces champignons entomophages, malgré que "sat" nous a déjà un peu renseigné
Un groupe important des Ascomycota, les Laboulbéniales, associés à beaucoup d'insectes différents.
L'association semble être très spécialisée, en ce sens que chaque "espèce de champignon" (fungal taxon ?) est spécifique à un petit groupe d'insectes.
Les champignons colonisent la surface des insectes en formant un haustorium sur la cuticule externe de l'insecte (haustorium = fait de certaines plantes ou champignons dont la racine pousse sur les tissus de l'hôte, alors que le champignon/la plante reste extérieur à l'hôte).
Les champignons semblent se nourrir intégralement à partir de l'hôte. Cependant il ne semble pas qu'ils endommagent leur hôte.
Les champignons sont "obligate commensals" : jusqu'à présent, toute tentative de culture des champignons a échoué.
J'ai besoin de quelqu'un pour traduire exactement "obligate commensals" : une sorte de "symbiose à sens unique" où l'hôte ne bénéficie pas des apports de l'autre, ni n'en pâti, mais où l'autre ne pas vivre sans son hôte.