Je plussoieMon préféré à moi, c'est le céréales killer
[Uleiota planatus] Petit épineux
Animateur : Lysbeth d'Alys
-
Zétrik
- Admin-galerie
- Enregistré le : jeudi 30 juin 2005, 10:28
- Localisation : Hérault
[Uleiota planatus] Petit épineux
Zzz...
Balises :
-
bobabar
- Animateur
- Enregistré le : dimanche 12 mai 2013, 18:43
- Localisation : Val d'Oise
[Uleiota planatus] Petit épineux
J'ai un faible pour le Velcro banal ou Oursin des steppes.
-
dkeith
- Membre confirmé
- Enregistré le : vendredi 29 avril 2005, 20:21
- Localisation : Chartres (28)
[Uleiota planatus] Petit épineux
oui, il y a de l'imagination au pouvoir, mais ce qui me chagrine, c'est qu'il y en a qualques-uns qui von t prendre ça pour argent comptant et ne pas y voir de second degré.... il suffit de parcourir les groupes entomo sur les réseaux sociaux pour que l'affliction vous guette à chaque post...
-
Zétrik
- Admin-galerie
- Enregistré le : jeudi 30 juin 2005, 10:28
- Localisation : Hérault
[Uleiota planatus] Petit épineux
Certains s'amusent aussi avec les noms latins, dans "Gomy Y. & Tishechkin A., 2020. Contribution à la connaissance des Histeridae de l'archipel du Vanuatu (Coleoptera). 3.. Faunitaxys, 8 (22), pp.1-20.", on trouve :
- Eulomalus bonus n. sp.
- Asterix eobelix n. sp.

- Eulomalus bonus n. sp.
- Asterix eobelix n. sp.
Zzz...
-
bobabar
- Animateur
- Enregistré le : dimanche 12 mai 2013, 18:43
- Localisation : Val d'Oise
[Uleiota planatus] Petit épineux
Il y a aussi cette info' sur avec des binoms latins amusants.
-
Saturnin de la Poire
- Ron-ron
- Enregistré le : mercredi 11 mai 2005, 14:34
- Localisation : Troupomey-Les-Deux-Eglises
[Uleiota planatus] Petit épineux
Le ver luisant ne fait pas débatVin'S a écrit : dimanche 8 octobre 2023, 22:15Je suis tout particulièrement fan du Ver progressif...
Le ver à pied ne vole pas
Le ver progressif a deux concentrateur de lumière derrière les yeux
Il y a une réflexion profonde derrière ces dénominations, il n'y a pas matière à plaisanterie (ou si peu)
En revanche, le téléphore rose n'est pas rose, et le téléphore maison est prairial. Ca n'a aucun sens.
Va comprendre...
Si j'adore les vers et les téléphore, mon préféré reste le Richard en bandes organisées (Coerobus undulatus)
@Entomofou : les 4 responsables étaient réunis vendredi soir dans la petite bourgade de Vaux-le-Pénil avant la foire de Juvisy le lendemain
@PieZo : l'alzaheimer te guette, le nouveau capo* de Quillan n'a pas participé à ce crime contre l'entomologie, à défaut d'humanité
(*chef, habillé en vert, retranché dans un camp caché en forêt, le terme semble approprié)
et pour revenir au sujet de départ et répondre à Cocoléo : Uleiota planatUS
Latreille a créé ce genre en 1797, sans y attribuer d'espèce
Il est classiquement admis que l'espèce type (d'après la collection de Latreille) est falvipes, décrit sous le nom Cucujus flavipes Fabricius 1792.
En 1801, Fabricius lui-même créé le genre Brontes pour l'espèce Cerambyx planatus
En 1888, Seidlitz créé le genre Hyleota pour l'espèce Cerambyx planatus, considérant une ambiguité dans la cible d'Uleiota de Latreille, flavipes étant alors incertain, et en réponse à l'émmandation orthographique de Reitter en 1880 (Hyliota)
Il sera établit (quand ?) que flavipes est synonyme de planatus et ne sera pas conservé par anteriorité du nom planatus (Linnaeus, 1761)
Dès lors, le genre de Latreille est lui-même antérieur à tous les autres et le binom Uleiota planatus est alors formé
Uleiota a 3 racines grecques possibles, dont une est masculine
Un auteur bienpensant (qui ?) a jugé qu'Uleiota était féminin et a alors corrigé la déclinaison en planata. Il est admis depuis une 20aine d'années que dans l'ambiguité du genre (masculin ou féminin) d'Uleiota, cette correction n'était pas nécessaire. Uleiota est donc considéré comme masculin, et ses espèces le sont toutes (planatus, arboreus, algericus...)
Uleiota planatUS n'est donc pas nouveau, je vous donne rendez-vous page 488 du CCF ou page 497 du volume 4 de CPC
voilà voila
Sat'
Si vous pouvez lire ça, c'est que vous êtes trop près
Si vous pouvez lire ça, c'est que vous êtes trop près
-
dkeith
- Membre confirmé
- Enregistré le : vendredi 29 avril 2005, 20:21
- Localisation : Chartres (28)
[Uleiota planatus] Petit épineux
on est bien d'accord ... mais normalement, les lecteurs y verront sans souci la malice - ce qui est loin d'être le cas pour les vernaculaires forgés de toutes pièces....Certains s'amusent aussi avec les noms latins
-
Saturnin de la Poire
- Ron-ron
- Enregistré le : mercredi 11 mai 2005, 14:34
- Localisation : Troupomey-Les-Deux-Eglises
[Uleiota planatus] Petit épineux
le mot vient d'être lâché et je peux enfin le contester vigoureusement : "vernaculaire"
vernaculaire signifie "consacré par l'usage". Ainsi, la couleuvre à collier est un nom vernaculaire, n'en déplaise aux herpétologues qui disent qu'il ne faut plus appeler l'espèce comme ça (malgré au moins 300 ans d'usage), que c'est la couleuvre helvétique. Le scientifique se prend pour l'Académie Française, c'est amusant.
Pour les buprestes, "richards" est le nom vernaculaire. Le Cérobe ondulé n'est qu'un nom commun, attribué par un auteur en françisant du latin, il n'a jamais été consacré par l'usage et intègre un néologisme de surcroît. Par ailleurs, s'agissant d'un nom commun (et les noms vernaculaires suivent la même règle en français), l'usage de la majuscule pour la personnification est abusive. Enfin, ce nom commun n'ayant aucun cadre scientifique ni linguistique, le Cérobe ondulé peut être appelé n'importe comment dans la langue française sans pour autant que cela ne transgresse aucune règle. On pourrait l'appeler Robert ou trugudule à pattes jaunes, ça aurait la même valeur.
Toutefois, pour l'ouvrage de référence qui fait débat ici, les éminents auteurs (Mériguet & Zagatti), aidés de deux dociles nègres (au sens littéraire) ont décidés d'adjoindre des noms communs différents des bêtes francisations du latin de cuisine taxonomique. Le choix de mettre des noms communs n'est pas le leur, c'est la politique éditoriale des guides naturalistes, les éditeurs les réclament depuis des lustres, y a qu'à voir Fairmaire au début du XXème siècle. Donc nos auteurs ont décidés que les noms communs utiliseraient tant que faire se peut les nom vernaculaires non spécifiques existants déjà (richards, téléphores...) et y adjoindraient des caractères morphologiques, des traits de vies ou des qualités singulières. Et si ça peut être marrant, vu que ça servira de support pédagogique et qu'il faudra rendre ces horribles bestioles sympathiques, tant mieux.
C'est ainsi qu'on en arrive à "richard en bandes organisées" plutôt que "Cérobe ondulé", décrivant malicieusement les ondulations parallèles desoies sur les élytres .
où est-ce que je veux en venir ? Ah oui. Quand vous utilisez le mot "vernaculaire", évitez de tromper sur la marchandise
vernaculaire signifie "consacré par l'usage". Ainsi, la couleuvre à collier est un nom vernaculaire, n'en déplaise aux herpétologues qui disent qu'il ne faut plus appeler l'espèce comme ça (malgré au moins 300 ans d'usage), que c'est la couleuvre helvétique. Le scientifique se prend pour l'Académie Française, c'est amusant.
Pour les buprestes, "richards" est le nom vernaculaire. Le Cérobe ondulé n'est qu'un nom commun, attribué par un auteur en françisant du latin, il n'a jamais été consacré par l'usage et intègre un néologisme de surcroît. Par ailleurs, s'agissant d'un nom commun (et les noms vernaculaires suivent la même règle en français), l'usage de la majuscule pour la personnification est abusive. Enfin, ce nom commun n'ayant aucun cadre scientifique ni linguistique, le Cérobe ondulé peut être appelé n'importe comment dans la langue française sans pour autant que cela ne transgresse aucune règle. On pourrait l'appeler Robert ou trugudule à pattes jaunes, ça aurait la même valeur.
Toutefois, pour l'ouvrage de référence qui fait débat ici, les éminents auteurs (Mériguet & Zagatti), aidés de deux dociles nègres (au sens littéraire) ont décidés d'adjoindre des noms communs différents des bêtes francisations du latin de cuisine taxonomique. Le choix de mettre des noms communs n'est pas le leur, c'est la politique éditoriale des guides naturalistes, les éditeurs les réclament depuis des lustres, y a qu'à voir Fairmaire au début du XXème siècle. Donc nos auteurs ont décidés que les noms communs utiliseraient tant que faire se peut les nom vernaculaires non spécifiques existants déjà (richards, téléphores...) et y adjoindraient des caractères morphologiques, des traits de vies ou des qualités singulières. Et si ça peut être marrant, vu que ça servira de support pédagogique et qu'il faudra rendre ces horribles bestioles sympathiques, tant mieux.
C'est ainsi qu'on en arrive à "richard en bandes organisées" plutôt que "Cérobe ondulé", décrivant malicieusement les ondulations parallèles de
où est-ce que je veux en venir ? Ah oui. Quand vous utilisez le mot "vernaculaire", évitez de tromper sur la marchandise
Sat'
Si vous pouvez lire ça, c'est que vous êtes trop près
Si vous pouvez lire ça, c'est que vous êtes trop près
-
Otopteryx-volitans
- Membre confirmé
- Enregistré le : jeudi 9 mars 2006, 11:54
- Localisation : Seine-et-Marne (Vaux-le-pénil))
[Uleiota planatus] Petit épineux
pour la fée, je ne sais pas, je ne sais plus ;Vin'S a écrit : dimanche 8 octobre 2023, 22:15 Mais je n'ai pas compris la Fée Clochette pour le Silphe![]()
pour la clochette voici la réponse :

-
Saturnin de la Poire
- Ron-ron
- Enregistré le : mercredi 11 mai 2005, 14:34
- Localisation : Troupomey-Les-Deux-Eglises
[Uleiota planatus] Petit épineux
"oh, on dirait une cloche"
Sat'
Si vous pouvez lire ça, c'est que vous êtes trop près
Si vous pouvez lire ça, c'est que vous êtes trop près