[Oomorphus concolor] Quizz "truc"
Animateur : Lysbeth d'Alys
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Quizz "truc"
Un nouvel indice en clair pour cette fois: ce qu'on voit de l'objet est bien de la matière fécale comme l'avait deviné Vin'S (mais sans le réaliser ?).
Cependant le renard nous rappelle que "l'essentiel est invisible pour les yeux"...
Cependant le renard nous rappelle que "l'essentiel est invisible pour les yeux"...
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Quizz "truc"
Bon...
La raison de la référence au Petit Prince est que l'objet est un contenant, qui épouse à peu près la forme de son contenu; c'est ce contenu qui est essentiel...
La raison de la référence au Petit Prince est que l'objet est un contenant, qui épouse à peu près la forme de son contenu; c'est ce contenu qui est essentiel...
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Quizz "truc"
Oui mais depuis le début j'ai bien compris que c'était une crotte dans une crotte, mais je ne sais pas quelle crotte est dans la crotte 

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Quizz "truc"
La forme ne te dit vraiment rien ? Si tu ignores le "mamelon" qui ne reflète pas le contenu, quelle forme obtient-on ?
Et dans quel cas certains coléoptères enrobent-ils d'excréments quelque chose qui leur est précieux ?
Et dans quel cas certains coléoptères enrobent-ils d'excréments quelque chose qui leur est précieux ?
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Quizz "truc"
Et les larves de ces mêmes coléoptères font de même pour elles-mêmes...
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Quizz "truc"
Bon alors on aurait une crotte, et dans la crotte un oeuf....précieux
Et des larves de coléo qui s'entourent de leurs crottes, y en a chez les chrysomelidae. Peut-être chez d'autres
Matthieu
Et des larves de coléo qui s'entourent de leurs crottes, y en a chez les chrysomelidae. Peut-être chez d'autres


Matthieu
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Quizz "truc"
Oui !Matthieu a écrit :un oeuf....précieux

Oui c'est bien une Chrysomelidae !!Matthieu a écrit :Et des larves de coléo qui s'entourent de leurs crottes, y en a chez les chrysomelidae. Peut-être chez d'autres![]()
![]()


(A ma connaissance très limitée ce n'est que dans cette famille qu'on trouve ce comportement mais je n'en suis pas sûr)
Maintenant: le genre, et l'espèce... (Je vous ai donné un indice alimentaire plus haut)
Attention, les dimensions de l’œuf pourraient vous induire en erreur (en tout cas moi ça m'a surpris!)
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Quizz "truc"
Bonsoir.
Avec les indices donnés, je propose Oomorphus concolor.
La lecture de ce document Entretiens sur les Chrysomélides de Belgique et des régions limitrophes 5. Données inédites sur six espèces rares ou méconnues (Coleoptera: Chrysomelidae) page 96, fait penser à ta bête.
Avec les indices donnés, je propose Oomorphus concolor.
La lecture de ce document Entretiens sur les Chrysomélides de Belgique et des régions limitrophes 5. Données inédites sur six espèces rares ou méconnues (Coleoptera: Chrysomelidae) page 96, fait penser à ta bête.
Modifié en dernier par Sord le lundi 15 janvier 2024, 22:04, modifié 2 fois.
Jérémie. Curieux de, et de la, nature.
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Quizz "truc"
Sord a écrit :Avec les indices donnés, je propose Oomorphus concolor

Chapeau Jérémie !!
Je posterai demain les photos correspondant à la confection de l'objet.
(C'est bien sûr uniquement parce que j'ai vu une partie de cette étape que j'ai su de quoi il retournait, sinon jamais je n'aurais même imaginé de quoi il pouvait s'agir !)
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Quizz "truc"
C’est donc bien une femelle Oomorphus concolor (encore bravo Jérémie !) qui a « commis » cet objet, qui est son œuf encapsulé dans une gangue d’excréments patiemment déposés, petite touche par petite touche, jusqu’à obtenir cet « œuf de pâque » presque en chocolat…
Pour l’identification j’en suis aussi sûr que je le peux à cause de l’habitus , de la forme ovoïde et aussi de ce comportement peu répandu ; mais ça ne suffit évidemment pas pour la validation donc je vous demanderai de bien vouloir la confirmer, d’avance merci !
Voici des photos de l’ouvrière à l’œuvre, et aussi une petite vidéo :

Pierre Bornand : Suisse : Vevey : 1800 : 14/6/2013
Altitude : 382 m - Taille : 2.9 mm mesuré
Réf. : 103759

Pierre Bornand : Suisse : Vevey : 1800 : 14/6/2013
Altitude : 382 m - Taille : 2.9 mm mesuré
Réf. : 103760
En effet cette chrysomèle fait partie du groupe de celles qui entourent leurs œufs d’une coque d’excréments et dont les larves se servent comme d’une protection solide en l’agrandissant au fur et à mesure de leur croissance, et qu’on nomme statoconque. J’ai découvert ça dans
cette page chez Alain Ramel où le sujet est développé avec de multiples et belles photos de tous les stades. Apparemment le nom de ce groupe est « Camptosomata » mais je ne l’ai trouvé que dans des textes en anglais alors peut-être qu’il n’est pas générique.
Concernant le quizz j’avoue avoir mal estimé dans quelle mesure ce type de comportement (concernant les œufs) était connu : en le découvrant j’ai pensé que c’était tellement remarquable que ça devait forcément être un « classique » chez les coléoptéristes, surtout que chez des Clytrini (tous ?) on trouve en plus de la myrmécophilie ! J’ai supposé que c’était un équivalent chez les coléoptères des comportements si célèbres des guêpes chasseresses chez les hyménoptères au point que je me suis demandé si ça en valait un quizz…
J’ai aussi mal interprété certaines réponses au début (mes excuses Vin’S !) et j’avais la crainte qu’en en disant trop ça fasse tomber le jackpot trop vite… C’est mon premier quizz et j’espère mieux gérer la chose la prochaine fois.
Pour revenir au sujet il y a quand même plusieurs aspects à mon avis étonnants dans le cas de concolor :
- l’œuf paraît énorme vis-à-vis de la bête qui l’a pondu ! Si on compare avec les œufs des espèces présentées chez Alain Ramel la disproportion est frappante, non ?
- la ponte ne s’est pas faite à proximité immédiate de la plante nourricière : comme dit plus haut il y avait bien des rameaux de lierre autour du pied du poteau mais ils étaient à près de 60-80 centimètres de distance et sur une surface complètement à découvert
- le travail était lent : la plupart du temps on ne voyait que l’extrémité de l’abdomen qui bougeait à peine; et de temps en temps la bête imprimait un petit mouvement de rotation à son œuf pour poursuivre la rangée de dépôts. Il s’est écoulé 10 minutes entre la photo principale et celle en haut à gauche du cliché composite. C’est peut-être le temps nécessaire à « produire » la matière première, ou bien de laisser sécher les dépôts précédents ?
- l’aspect le plus remarquable à mon avis c’est ce pédoncule qui a « disparu » une fois la confection de l’objet achevée : apparemment la bête s’en servait comme d’un « tour de potier », un axe sur lequel elle pouvait faire tourner son ouvrage sans risquer de le lâcher, et qu’elle a résorbé (comment ?) à la fin du travail. De plus il semble avoir une autre consistance que la coque en formation : il paraît élastique, sans grumeaux, un peu caoutchouteux comme de la guimauve en somme ; c’est plausible s’il doit servir d’axe souple pour l’objet mais ça voudrait dire que l’animal est capable de produire à volonté différentes « qualités » d’excréments… on n’est pas loin des araignées avec leurs différents types desoies … Qu’en pensez-vous, et savez-vous si c’est documenté quelque part ?
Alors voilà, merci pour votre participation, et comme on est en France (en tout cas le serveur) et que tout doit s’y terminer en chansons le mot de la fin sera pour Guy Béart !
Pour l’identification j’en suis aussi sûr que je le peux à cause de l’
Voici des photos de l’ouvrière à l’œuvre, et aussi une petite vidéo :

Pierre Bornand : Suisse : Vevey : 1800 : 14/6/2013
Altitude : 382 m - Taille : 2.9 mm mesuré
Réf. : 103759

Pierre Bornand : Suisse : Vevey : 1800 : 14/6/2013
Altitude : 382 m - Taille : 2.9 mm mesuré
Réf. : 103760
En effet cette chrysomèle fait partie du groupe de celles qui entourent leurs œufs d’une coque d’excréments et dont les larves se servent comme d’une protection solide en l’agrandissant au fur et à mesure de leur croissance, et qu’on nomme statoconque. J’ai découvert ça dans
cette page chez Alain Ramel où le sujet est développé avec de multiples et belles photos de tous les stades. Apparemment le nom de ce groupe est « Camptosomata » mais je ne l’ai trouvé que dans des textes en anglais alors peut-être qu’il n’est pas générique.
Concernant le quizz j’avoue avoir mal estimé dans quelle mesure ce type de comportement (concernant les œufs) était connu : en le découvrant j’ai pensé que c’était tellement remarquable que ça devait forcément être un « classique » chez les coléoptéristes, surtout que chez des Clytrini (tous ?) on trouve en plus de la myrmécophilie ! J’ai supposé que c’était un équivalent chez les coléoptères des comportements si célèbres des guêpes chasseresses chez les hyménoptères au point que je me suis demandé si ça en valait un quizz…
J’ai aussi mal interprété certaines réponses au début (mes excuses Vin’S !) et j’avais la crainte qu’en en disant trop ça fasse tomber le jackpot trop vite… C’est mon premier quizz et j’espère mieux gérer la chose la prochaine fois.
Pour revenir au sujet il y a quand même plusieurs aspects à mon avis étonnants dans le cas de concolor :
- l’œuf paraît énorme vis-à-vis de la bête qui l’a pondu ! Si on compare avec les œufs des espèces présentées chez Alain Ramel la disproportion est frappante, non ?
- la ponte ne s’est pas faite à proximité immédiate de la plante nourricière : comme dit plus haut il y avait bien des rameaux de lierre autour du pied du poteau mais ils étaient à près de 60-80 centimètres de distance et sur une surface complètement à découvert
- le travail était lent : la plupart du temps on ne voyait que l’extrémité de l’abdomen qui bougeait à peine; et de temps en temps la bête imprimait un petit mouvement de rotation à son œuf pour poursuivre la rangée de dépôts. Il s’est écoulé 10 minutes entre la photo principale et celle en haut à gauche du cliché composite. C’est peut-être le temps nécessaire à « produire » la matière première, ou bien de laisser sécher les dépôts précédents ?
- l’aspect le plus remarquable à mon avis c’est ce pédoncule qui a « disparu » une fois la confection de l’objet achevée : apparemment la bête s’en servait comme d’un « tour de potier », un axe sur lequel elle pouvait faire tourner son ouvrage sans risquer de le lâcher, et qu’elle a résorbé (comment ?) à la fin du travail. De plus il semble avoir une autre consistance que la coque en formation : il paraît élastique, sans grumeaux, un peu caoutchouteux comme de la guimauve en somme ; c’est plausible s’il doit servir d’axe souple pour l’objet mais ça voudrait dire que l’animal est capable de produire à volonté différentes « qualités » d’excréments… on n’est pas loin des araignées avec leurs différents types de
Alors voilà, merci pour votre participation, et comme on est en France (en tout cas le serveur) et que tout doit s’y terminer en chansons le mot de la fin sera pour Guy Béart !