12/08
Bouteille eau 5 litres :
La solution la plus simple et la plus économique consiste à utiliser une bouteille d’eau de source, vide, de 5 litres
Le fond est éliminé et la bouteille est suspendue à l’envers.
Son bouchon est évidé à la dimension du goulot fileté d’une petite bouteille de jus de fruit à grande ouverture.
Quelques gros fils de fer traversant la bouteille dans le haut de sa partie conique soutiennent un grillage à maille 5 x 5 mm. Ce grillage retient les matériaux mis à sécher dans l’appareil.
Un filet ou un bas peut être placé sur la partie supérieure afin d’éviter les évasion par le haut.
Une ampoule peut aussi servir à hâter la dessiccation comme dans le cas précédent.
Le flacon de récolte contiendra le même liquide composé d’eau (ou de vinaigre à 8%), de sel et de quelques gouttes de liquide vaisselle.
La faible surface du grillage par rapport à la hauteur disponible le réserve plutôt au traitement de litière contenant des feuilles et des branchettes assurant une aération.
En effet, si le matériau est trop compact, une plus grande surface d’évaporation peut s’avérer nécessaire.
Avantages :
Inconvénient :
Berlèse carré à cadre bois :
Lorsque les matériaux à tamiser sont trop compacts et/ou humides pour permettre l’utilisation du modèle précédent, il convient d’en créer un plus conforme aux besoins.
La surface de filtration doit être suffisamment grande pour bien assécher la récolte.
Les dimensions retenues sont : un cadre de 50 x 50 cm, une grille à maille de 5 x 5 mm (un tri très rapide, au moment de la mise en berlèse, permet de récolter les espèces de taille supérieure, assez visibles), un entonnoir, en forme de pyramide, relié à un flacon de récolte.
Mode opératoire de la réalisation :
Le cadre est débité dans une planche de 10 cm de large, et de 10 à 15 mm d’épaisseur.
Deux tronçons de 50 cm et deux de 47 cm (pour l’épaisseur de 15 mm, utilisée ici), sont collés/cloués en forme de carré.
Le grillage est fixé sur le cadre avec les baguettes de recouvrement permettant une fixation rigoureuse.
4 triangles équilatéraux de plastique d’emballage solide sont soudés à l’aide d’un soude-sac en forme de pyramide.
La dimension des triangles correspond au coté du tamis (50 cm) plus un rebord pour permettre la soudure soit 52 cm pour chacun des 3 cotés.
L’extrémité de cet entonnoir est passé et coincé par le bouchon sur le goulot d’une petite bouteille d’eau.
Explicitons : on ne prend que le haut du goulot, on passe le bout de l’entonnoir en plastique à l’intérieur, on replie les pointes à l’extérieur du coté fileté et on les coince en vissant le bouchon du haut sur ce goulot (celui qui est bleu sur notre exemple).
Un deuxième bouchon collé, à l’aide d’un pistolet à colle, dos à dos avec celui-ci permet la liaison avec le flacon de récolte.
Ce dernier est lui-même une petite bouteille d’eau minérale remplie d’un mélange d’eau, de sel, de quelques gouttes de liquide vaisselle et d’un peu de vinaigre favorisant la conservation.
L’entonnoir pyramidal en plastique souple est simplement tenu par une ficelle tendue par un élastique.
Cette disposition permet le démontage facile pour effectuer le nettoyage du tamis lors de sa réutilisation.
Une version, non plus suspendue comme ici mais reposant sur quatre pieds est envisageable.
Par exemple en plantant un clou à chaque angle de la partie supérieure du rebord. Les clous permettant ensuite de faire reposer le tamis sur un piètement
Pour la réalisation de ce tamis, il est aussi possible, comme indiqué précédemment, de récupérer un (ou des) tamis de maçon, de le garnir d’un grillage approprié si celui-ci est crevé ou simplement trop fin à votre goût.
L’entonnoir en plastique réalisé ci-dessus peut convenir, il sera alors en forme de cône.