Trop chaud pour les odonates ?

Libellules, agrions et autres demoiselles...

Animateur : Bertrand P

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ophrys81
Membre
Enregistré le : mercredi 9 juin 2010, 7:00
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Trop chaud pour les odonates ?

Message par ophrys81 »

Bonjour

Une question d'ordre général que je me pose ...
En ce mois d'Aout 2012, la canicule est bien installée dans le Sud-Ouest et je vois avec angoisse jour après jour, baisser le niveau du ruisseau que j'explore avec enthousiasme depuis quelques mois. J'arrive même à le traverser à pied sec dans certaines portions. Même les peupliers en perdent leurs feuilles prématurément qui viennent tapisser la maigre couche d'eau résiduelle. Dans certaines zones un peu plus profondes où l'eau s'est accumulée, un voile superficiel s'est formé et des bulles remontent à la surface ... je préfère ne pas illustrer tout cela d'une photo.
Ma question concerne bien sur la survie de nos amies à gros yeux ... et de leur progéniture. Qu'en est il de la résistance des oeufs pondus en grand nombre ces derniers temps dans une eau très chaude et certainement bien plus concentrée en matières organiques diverses ? Dans quel délai apparaissent les larves après la ponte en cette saison, c'est surement variable suivant les espèces ?

Merci de vos lumières en espérant un peu de fraicheur non encore annoncée par la météo.
Gilles
Libido sciendi !
In galeria insectorum : Errer humanum est ... In forum : veritas !
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tioneb
Membre confirmé
Enregistré le : dimanche 3 juin 2007, 6:14
Localisation : Beaupréau, Maine et Loire, 49

Trop chaud pour les odonates ?

Message par tioneb »

Tu peux tout de même te dire que si la mare reste plusieurs mois sans eau ça sent le roussi! Certains de mes hot spots sont "morts" en 2010, des argilières. Plus de libellules dans le coin si ce n'est quelques inévitables E. cyathigerum, P. pennipes et Sympetrum.
Soit l'oeuf éclos rapidement soit il se produit une diapause hivernale et l'éclosion ne survient qu'au printemps quand les conditions sont bonnes. Selon les espèces. Certaines espèces font même les 2.
Quand on voit ce qu'on voit et qu'on entend ce qu'on entend, on n'est pas surpris de penser ce qu'on pense.
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