Cà y ressemble fortement avec la petite tâche noire sur les tergites rouges, le reflet bleuté des derniers tergites (noires), la pilosité, mais il faut avoir une bonne vue des cellules sub-marginales pour trancher définitivement. On va attendre Patrick...
David a raison, c'est très probable.(Pour les raisons qu'il t'a données)
Certes il est très difficile de voir que la troisième cellule cubitale (submarginale) n'est pas pétiolée. Sans voir cette cellule on ne peut pratiquement pas distiguer campestris de sabulosa.
Toutefois, pour les mâles, la ligne, ou la succession de taches linéaires noires sur les premiers tergites correspond mieux à sabulosa qu'à tout autre.
Dans ta région, on trouve aussi terminata, dont le troisième tergite est (presque) entièrement rouge.
Ici on est pratiquement sur d'un mâle de sabulosa.
Ce qui est extrèmement curieux c'est que les Ammophiles ne soient pas photographiées plus souvent. On trouve pratiquement partout soit sabulosa soit campestris, voire les deux sur le même site, et il est bien dur de faire une sortie entre juin et semptembre sans voir une Ammophile, où que ce soit.
Quand vous les photograpier, essayer de montrer la nervation !
C'est vrai que les belles photos d'Ammophiles ne courent pas les rues... comme elles le devraient au vu de leur abondance. Mais elles ne me semblent pas forcément très faciles à bien photographier sauf les individus bien "fixés" sur une fleur ou au repos avant la nuit.
On trouve pratiquement partout soit sabulosa soit campestris, voire les deux sur le même site, et il est bien dur de faire une sortie entre juin et semptembre sans voir une Ammophile, où que ce soit
Pour ma part cependant, pour des dizaines et des dizaines de sabulosa capturées dans le Massif Armoricain, je n'y ai jamais pris une seule campestris... Je crois donc pouvoir dire que cette dernière est bien moins fréquente que la première par chez nous... même si je n'ai sans doute pas encore le recul suffisant pour affirmer que ce taxon y soit rare. Est-elle moins abondante dans les régions à climat atlantique trop marquée ?
Peut-être pas directement une question de climat, d'ailleurs campestris est bien présente en Bretagne, de même que heydeni que tu reconnaîtras immédiatement à ses pattes en partie rouges.
C'est vrai que sabulosa est plutôt plus fréquente que campestris.
Parfois on trouve ensemble sur le même site campestris et sabulosa en quantité équivalente, comme j'ai pu le constater l'an dernier dans toute la région de Rambouillet.
Ici, dans le Puy-de-Dôme, c'est généralement séparé.
Deux petites vallées proches de moins de 20 km peuvent avoir l'une sabulosa, l'autre campestris, seules ou du moins très largement majoritaire.
Comme les proies sont très différentes: chenilles pour sabulosa, fausses-chenilles pour campestris, il est probable que le peuplement végétal ait son importance.