[Diplura] Diploure de La Réunion

[Phorbanta]

Bonjour,



Ce diploure vit dans un long boyau de lave fréquenté par des salanganes, à la Plaine des Cafres à La Réunion. C'est une espèce assez rare que nous avons vue très peu de fois.

Ce que je trouve de plus ressemblant sur la galerie est Plusiocampa sp. (Campodeidae).



A+

Dominique





Dominique MARTIRÉ : Réunion (La) : Plaine des Cafres : 974 : 27/12/2011

Altitude : 1 970 m - Taille : 7-8 mm

Réf. : 80986

[Cybernadette]

Bonjour Dominique,

Magnifique ! Les cerques sont très impressionnants, encore plus longs que les antennes.

Pour nous aider à identifier ce diploure, en dehors de la galerie, je n'ai rien à proposer.
Il faudra chercher sur le web, essayer de savoir quelles familles sont représentées à la Réunion. 

Les salanganes, ce sont des martinets ?
 
  Bernadette

[Phorbanta]

Bonjour Dominique,

Magnifique ! Les cerques sont très impressionnants, encore plus longs que les antennes.

Pour nous aider à identifier ce diploure, en dehors de la galerie, je n'ai rien à proposer.
Il faudra chercher sur le web, essayer de savoir quelles familles sont représentées à la Réunion. 

Les salanganes, ce sont des martinets ?
 
  Bernadette

Bonjour Bernadette,

La salangane des Mascareignes Aerodramus francicus (Gmelin, 1789) est un martinet endémique de la région, quasiment « menacée ». Elle est protégée par l’arrêté du 17 février 1989.
Vers le mois de septembre les salanganes se regroupent en colonies pour construire leurs nids dans les boyaux de lave ou les fissures des falaises. Les nids, souvent accolés les uns aux autres, sont faits de lichens et de mousses qui adhèrent à la paroi grâce à une gomme sécrétée dans leur salive.
Pour voler dans les grottes totalement noires, elles se repèrent en poussant régulièrement des petits cris, dont les échos renvoyés par les parois sont exploités pour calculer leur position (elles ont inventé le sonar avant les hommes !).

Dominique

[Cybernadette]

Je n'imaginais pas que des martinets, qui passent tout leur temps à voler sur de grandes distances, véritables virtuoses des airs, pouvaient se débrouiller aussi bien dans des espaces confinés et s'y être adaptés d'une façon tout aussi remarquable. Je croyais qu'ils étaient plutôt patauds quand ils étaient obligés de se poser pour nidifier... C'est très surprenant !

Merci, Dominique, de nous avoir appris tout ça.
 
  Bernadette