Merci beaucoup pour ta réponse ! Ca me donne déjà de très bonnes pistes ! J'ai trouvé ceci sur le site de biomimétisme de Janine Benyus (Ask Nature) :
Les brillantes couleurs métalliques de beaucoup d'odonates, particulièrement les demoiselles, proviennent d'un arrangement structurel de grains de pigments. Les pigments dans les ailes d'espèces telles que le Caloptéryx virgo diffractent la lumière de façon similaire afin de produire de resplendissants effets de changements vert-bleu-violet. Pour certains mâles, notamment les libellulidae, le bleu pâle de l'abdomen provient d'une structure différente puisqu'elle dérive d'une fine "exsudation poudreuse" (traduction sujette à caution) des cellules de l'épiderme, produisant un effet comparable au "velouté des prunes" : les grains sont si petits et si arrangés de façon si régulière qu'ils réfléchissent seulement la partie bleu pâle du spectre de la lumière visible et apparaissent souvent presque blancs. (Wootton 1984:140)
(...)
Les chromatophores de l'épiderme d'Austrolestes contiennent de grandes quantités "d'organismes" presque sphériques dispersant la lumière et de "
vésicules" pigmentaires de forme irrégulière. Ces effets de couleur changent en migrant dans des directions opposées, grâce à un système "of interconnecting granular endoplasmic reticulum tubules" (intraduisible pour moi...). Le pigment, un mélange de xanthommatin et de dihydroxanthommatin, a une consistance liquide ou gélatineuse. Les chromatophores des insectes venant d'émerger ne diffractent pas encore la lumière et n'ont pas leurs
vésicules pigmentaires encore bien définies, mais contiennent des quantités irrégulières de pigment de composition chimique similaire.
J'ai très mal traduit et je ne suis pas sûr d'avoir compris le système des chromatophores pour les odonates... En tout cas on retrouve l'effet Tyndall.
Le lien en Anglais :
http://www.asknature.org/strategy/19f5f ... c9feb0e3ea