Moi de même.
Le Higgins et Riley dit la femelle semblable au mâle (plus grande) mais dans la légende des illustrations semble donner une différence : jaune plus pâle et noir plus marqué (plus contrasté en somme). Dans les dessins du Tolman et Lewington, ce critère n'apparait pas du tout. Je le considère donc comme non utilisable.
Par contre les dessins du Tolman et Lewington montre une forme d'abdomen légèrement différente, plus large et plus pointu chez la femelle.
"Dans ma rétine brillait l'éclat du monde. Alors je me suis mis à pleurer. Communiant, ému des beautés de la vie" . Fred Durand - "Le troubleau" - Ed. STOCK.
C'est une bête extrêmement variable et seule la forme de l'abdomen m'avait fait voter pour un mâle.
Par contre les photos proposées par Amaryllid sont difficiles à exploiter car montrant toutes des femelles de sous-espèces méridionales qui sont particulièrement typées (sauf peut-être celle de Gyp'). Dans la Nièvre, il s'agit d'Euphydryas aurinia aurinia et le dimorphisme sexuel n'est pas aussi tranché que pour E. aurinia provincialis. Avec un couple de cette dernière, on a pas de mal à sexer (d'autant que madame a du gabarit).