Les femelles Cordulegasteridae possèdent un ovipositeur de forme particulière dont elles se servent pour enfoncer les oeufs dans les sédiments meubles
ps je n'ai pas encore de quoi faire de comparaison avec C. boltonii mais les ovipositeurs sont peu différenciés entre les espèces, celui de C. boltonii ayant juste un peu plus de jaune à la base
Les champignons poussent dans les endroits humides, c'est pourquoi ils ont la forme d'un parapluie - Alphonse Allais
Impressionnantes tes photos, mais cet appendice pointu ne pourrait-il pas aussi s'appeler tarière, vu qu'il sert à faire des trous dans la boue ? Sylvia
Bonne question. Le nom d'ovipositeur désigne plutôt l'ensemble du dispositif de ponte. Dans la nomenclature à laquelle j'ai accès (9/10 de ma biblio. concerne plutôt l'identification que la morphologie) je n'ai pas trouvé de consensus pour nommer précisément les deux parties qui composent cette extension chez les Cordulegaster: gonapophyses, apical valves, écaille vulvaire...
L'ovipositeur (entendu l'ensemble du dispositif de ponte) de l'odonate 'de base' est composé des mêmes éléments. Les familles à ponte endophyte possèdent encore la panoplie complète, chez celles à ponte exophyte la plupart des éléments se sont considérablement réduits voir même ont disparus. On pourrait dire que les Cordulegaster se situent entre les deux extrêmes.
Je ne pense pas que le nom de 'tarière' soit plus approprié, ça se réfère plutôt à un élément qui fore dans des matériaux solides, comme chez les hyméno.
Les champignons poussent dans les endroits humides, c'est pourquoi ils ont la forme d'un parapluie - Alphonse Allais
Bravo pour cette belle démo et tes photos de ponte!
Quand je pense que suis contente de pouvoir la photographier simplement perchée, ton travail me laisse rêveuse!
Je suis d'accord avec toi quant à l'ovipositeur: C'est un terme plus adapté aux femelles d'insectes qui en ont de très longues comme les sauterelles et les guêpes. C'est un mot dérivé de l'outillage qui nous sert à percer, souvent en vrillant: foret, vrille, queue-de-cochon, carotte...
Rien ne naît ni ne périt, tout se recombine à l'infini!