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ne doit pas faire oublier l'autre Star de la journée, la Leucorrhine à gros
La situation suisse de cette Leucorrhine n'est guère plus enviable que celle de la Cordulie à deux taches. Elle était disséminée sur le Plateau suisse mais a disparue de la majorité des stations et les effectifs sur celles restantes sont faibles. Heureusement elle a été retrouvée récemment dans le Jura sur des tourbières renaturées.
Jusqu'alors ma seule rencontre avec cette espèce a été un mâle isolé le 26 Juillet 2009, en fin de saison de vol, sur un étang des Préalpes fribourgeoises à 950m d'altitude, où elle n'avait pas été observé depuis plus de trente ans, à plusieurs dizaines de kilomètres de sa population la plus proche. Je ne l'y ai pas revue depuis.
Donc grâce à cette sortie chez mes voisins français j'ai pu m'en mettre plein les mirettes.
Pour la rencontrer nous nous sommes rendu sur un secteur à touradons d'un étang forestier.
Après quelques encablures un couple de Leucorrhines nous a gratifié d'une ponte en directe, le mâle zigzaguant rapidement. Pour réussir une photo c'est sport.
Voilà la seule où on voit au moins une partie du mâle
Je n'ai pas même pu viser la femelle.
Ensuite ils ont formé un accouplement qui s'est posé trop loin des mes lentilles
La femelle ayant disparu par la suite le mâle a repris un comportement plus calme, effectuant des stations assez prolongées sur des supports choisis, entrecoupés de vols d'inspection
De retour au sec et après une collation offert par Régis nous sommes arrivé à la fin de la partie officielle.
Nous sommes resté un petit commando d'irréductibles et ayant encore du temps devant nous Régis nous a emmené dans un autre de ses coins, une pièce d'eau d'une quinzaine de mètres de diamètre, dans une prairie humide. Trois mâles se disputaient ce petit plan d'eau et deux d'entre eux nous ont offert un petit festival, se postant tour à tour sur le même perchoir et sous notre nez et se laissant photographier presque à bout touchant.
Pour clore cette magnifique journée Régis nous a conduit sur une station d'Osmonde royale, un fougère géante protégée, dans les sous-bois attenant un autre étang, celui-là de grande étendue. Sur cette pièce d'eau d'autres mâles Leucorrhines se laissaient admirer dans une magnifique lumière de début de soirée, se coursant dans les roseaux.
Encore merci à Régis pour avoir organisé cette sortie, et à l'ensemble du groupe pour avoir attendu l'éternel retardataire que je suis, au point de rendez-vous.
Bourg en Bresse 230m, 01-France, le 30 Avril 2011
Tu connais son nom Renaud?
Très peu de chance de la voir chez moi malheureusement !
