Et moi je récolte souvent des petites bestioles qu'il est indispensable de trucider, voire de disséquer, avant de savoir à quelle espèce on a affaire
Dans ces conditions, il est logique de se retrouver avec de nombreuse fois l'espèce la plus courante dans une collection, et bien moins d'exemplaires de l'espèce la plus rare
Pour ceux qui construisent des clés d'identification, ou du moins qui contribuent à l'établissement de caractères diagnostiques pour une espèce, il est très important de faire la part entre la constance d'un caractère et sa variabilité naturelle au sein de l'espèce. En d'autres termes, si j'affirme que l'espèce A a le troisième article antennaire plus long que le quatrième, j'ai intérêt à le vérifier sur un grand nombre de spécimens.
Un bon exemple en est donné par ce fil :
viewtopic.php?f=1&t=116916&hilit=marolia
Ou l'ami Brouci observe un caractère inédit permettant de mieux caractériser une espèce difficile, et faute de matériel suffisant à sa disposition, demande aux membres du forum de constater ce caractères sur leurs propres spécimens, ou pas
