Sur ce talus sablonneux je surveillais mes abeilles solitaires quand je suis tombé sur un couple d'amoureux.

Dimitri GEYSTOR : France : 6 4 2010 : MONSEGUR : 47150
Altitude : 200 - taille : 16 mm
ref:55474

Forum communautaire francophone des insectes et autres arthropodes
Animateur : Lysbeth d'Alys
 
														
 
														 
														La hasard fait bien les chosesCocoLéo a écrit :Au hasard pour dire qqchose : Cicindela campestris

 
														 
 
 
														Et pour ceux que le texte complet intéresse :L’accouplement est réalisé uniquement si la femelle est consentante. Alors, le mâle la chevauche puis utilise ses mandibules pour saisir la femelle entre le pronotum et les élytres. Les pattes du mâle garnies de soies n’emprisonnent pas la femelle, au mieux elles l’aident à s’équilibrer sur le dos de la femelle ou à participer au déplacement du couple. Ensuite, par un pivotement de 90 degrés, l’édéage du mâle est introduit dans l’organe copulateur de la femelle. Si les partenaires ne sont pas dérangés, l’accouplement peut durer 30 minutes, voire 45 minutes en élevage, et la femelle poursuivre la capture et la consommation de proies (LESNE 1921). Si la femelle n’est pas consentante, elle cherche à rompre la saisie du mâle par une série de culbutes qui mettent la face dorsale du mâle contre le sol, la femelle se retrouvant ventralement exposée au soleil. Le mâle qui supporte le poids de celle-ci finit par la relâcher et chacun s’enfuit de son coté. La recherche du partenaire n’est pas très sélective puisque le mâle se précipite volontiers sur n’importe quel congénère. S’il est du même sexe, ses gesticulations désordonnées stoppent la tentative d’accouplement.