C'est toujours une surprise de constater que les ailes de nos charmantes petites bestioles sont en fil de fer barbelé...en l'occurrence une femelle Sympetrum striolatum.
Beaupréau, Maine et Loire, le 29/10/09.
Quand on voit ce qu'on voit et qu'on entend ce qu'on entend, on n'est pas surpris de penser ce qu'on pense.
Je crois que c'est une particularité des libellulidaes?
En tout cas, en raison de la taille il n'y a que chez eux que j'ai réussi à voir ces "spicules".
Quoique je me demande si les "autresoptères" n'en ont pas de minuscules visibles à la binoculaire.
J'avais lu, je ne sais plus ou que c'était destiné à améliorer les performances de l'aile, l'écoulement de l'air... je me demande bien comment...
Quand on voit ce qu'on voit et qu'on entend ce qu'on entend, on n'est pas surpris de penser ce qu'on pense.
A ce strade tu en sais plus que moi.
Mes photos ne sont pas assez précises pour voir ces spicules, même chez mes Sympetrum. J'ai bien acheté un objectif macro cette semaine mais maintenant il n'y a plus de libellules à photographier
Si il n'y a pas d'explication d'ici là, je me renseignerai au symposium des odonato suisse en fin Novembre.
Les champignons poussent dans les endroits humides, c'est pourquoi ils ont la forme d'un parapluie - Alphonse Allais
Toujours dans le sujet des ailes barbelées mais comme je ne veux pas me faire insulter par "je sais bien qui" qui surveille outrageusement les doubles espèces dans les messages, je ne mets qu'un lien vers un mâle immature de Libellula fulva: là.
Une toute petite photo...
Quand on voit ce qu'on voit et qu'on entend ce qu'on entend, on n'est pas surpris de penser ce qu'on pense.
Le phenomène de gradient de vent, bien connu de tous les pilotes, fait qu'a l'aproche du sol le vent ralentit par "frottement" avec la surface. Ce gradient et bien different suivant la nature de cette surface. Un sol lisse, comme par exemple un parking goudronné ralentit bien PLUS le vent qu' une surface accidentée comme un pré avec de l'herbe haute par exemple. L' herbe creant des micro turbulences qui "cassent" la viscosité de l'air et diminue donc le ralentissement du flux. C'est flagrant et je l'ai constaté maintes fois en atterrissant en parapente.
Ce phenomène est peut-être en cause pour expliquer l'utilité des barbules sur les ailes d'odonates et autres.
Deuxieme indices, les remiges de rapaces nocturnes sont aussi equipées de barbules sur le bord d'attaque servant rendre le vol silencieux. La aussi, ça brouille le flux et suprime le sifflement de l'air.
Je suis bien d'accord mais le relief apporté par ces structures est minuscule par rapport au relief de l'aile elle-même.
Je veux dire que l'aile est loin d'être plane, parcourue par une alternance de creux et de bosses et qu'au regard de l'importance de ces reliefs, ces spicules sont minuscules.
Mais surtout ils semblent bien parallèles au plan de l'aile, sans faire saillie, intégrés à la membrane.
Je les vois plutôt comme un élément de structure permettant d'améliorer la rigidité ou une autre caractéristique mécanique plus que comme un facteur d'amélioration de l'écoulement du fluide.
Je cois me souvenir d'avoir vu un article ou une partie d'article consacré à ce sujet avec notamment des photos en microscopie... je note d'essayer de le retrouver...
Quand on voit ce qu'on voit et qu'on entend ce qu'on entend, on n'est pas surpris de penser ce qu'on pense.
J'ai du mal à suivre devant tous les messages! Effectivement tu as raison.
J'ai retrouvé le document, du muséum d'histoire naturelle de Nantes, ou l'on voyait une photo de montrant le détail de structure malheureusement il ne reste que la légende de la photo qui, elle, a disparue...
On y précise qu'on ignore le rôle précis de ces structures...
Quand on voit ce qu'on voit et qu'on entend ce qu'on entend, on n'est pas surpris de penser ce qu'on pense.