Je sais que l'expérience compte beaucoup, cependant, j'ai toujours entendu dire les syrphydologues réputés dire que la coloration des fémurs chez les mâles n'était pas un critère fiable. Pour différencier
S. vitripennis de
S. ribesii, le seul critère fiable donné dans les clés actuelles, est l'examen de la cellule
basale (bm) : entièrement couverte de microchètes pour
S. ribesii, dénudée dans la partie antérieure pour
S. vitripennis. Je pense que la règle que tu nous indiques est souvent valable mais elle ne doit pas l'être dans tous les cas.
Voici un
exemple : il s'agit bien d'un
Syrphus torvus, les yeux sont distinctement velus, et le tibia 3 possède nettement moins d'un tiers de jaune (et même d'un quart).