[Amphipyra sp.] Noctuidae : Amphipyra ... aide à l'id
Messagepar bellieri »
Bonjour,
J'ai posté ce message dans Noctuidae 3, mais peut être cela peut servir à d'autres ...
Voici donc un petit schéma pouvant aider à la détermination de A. pyramidea et A. berbera, espèces affines à l'habitus, et dont les chenilles sont plus facilement identifiables ...
En vue "ventrale", A. berbera peut se différencier d'A. pyramidea par l'absence de striures blanches aux marges latérales de l'abdomen (qui sont présentes chez pyramidea).
De plus, au revers des ailes postérieures, la coloration rouille est plus étendue (diffuse) chez berbera que chez pyramidea.
Gyp
Jean-Pierre.
"Dans ma rétine brillait l'éclat du monde. Alors je me suis mis à pleurer. Communiant, ému des beautés de la vie" . Fred Durand - "Le troubleau" - Ed. STOCK.
En effet, tu as raison Euphydryas, le Skinner donne un moyen de déterminer ces 2 espèces par le revers des ailes postérieures.
Vendredi, j'ai passé sous la bino 35 specimens des 2 espèces (collection d'un musée) . Une pré-détermination avec les critères (dessus et revers) précédent avait permis d'en classer 2/3 en A. pyramidea et 1/3 en A. berbera.
Après exemen des valves, seulement 5 exemplaires parmi les 35 étaient des A. berbera !!!! 1 seule localité avec les 2 sp.
Les critères ont marché seulement pour les ind. frais, et surtout à l'aide du dessus des ailes ant.
Par contre, la détermination des sp. avec les chenilles marche très bien, et il m'arrive assez souvent de rencontrer les 2 sur un même site. J'ai les photos des larves des 2 sp. si ca intéresse qq'un.
Comme quoi, faut toujours se méfier et se remettre en question !!!!!
Bah si cela ne marche pas de façon systématique il faut les remettre en question, car ils induisent des erreurs de détermination, donc de répartition... imagine le nombre d'erreurs liées à l'utilisation de ces critères lors des cartographies de ces deux Amphipyra
Autre chose, il se peut que ces critères ne marchent pas avec moi, parce que je ne les appréhendent pas bien.
J'ai par ex. des collègues à qui ca pose moins de problème qu'a moi, sur les mêmes critères que ceux évoqués. Et d'après eux, ca marche bien si, comme pour beaucoup d'espèces, on a des individus frais et bien marqués.
Alors ce que tu dis est en partie vrai sur la remise en cause de critères efficaces à 100 %, mais si l'on regarde bien, y a pas tant d'espèces que ca qui bénéficient d'un statut d'espèce "sans aucun problème de détermination". C'est souvent une série de facteurs qui "fait que ...".
C'est vrai aussi que le fait que j'étudie pas mal des genitalia est une solution de facilité, et que j'ai jamais approfondie la chose.
On pourrait je pense regarder sur la forme des écailles à la base des antèrieures. Ca marche assez bien pour qques sp.
En vue "ventrale", A. berbera peut se différencier d'A. pyramidea par l'absence de striures blanches aux marges latérales de l'abdomen (qui sont présentes chez pyramidea).