Enfin l'occasion d'étaler ma science...
Les Cerceris sont amusants parce qu'on les reconnaît facilement au niveau du genre une fois qu'on les a un peu observés. Le critère est : abdomen type Bibendum (la mascotte de Michelin), donc avec étranglement bien net entre chaque segment. Après, ils sont bien ponctués.
Moralité :
Tes bestioles sont bien lisses, sans étranglement entre les segments de l'abdomen.
Après, mais là je parle sous le contrôle de Patrick, on a bien un mâle et une femelle qui sont tristes (puisque seuls ne sont pas tristes après le coït le coq et la femme, dixit le philosophe). Un alignement des ocelles un peu plat...
Je dirais donc, sur la pointe des pieds : Lindenius sp. Mais je crains bien de me vautrer...
Pierre, tu as sans doute voulu dire Lestica ? Les Lindenius sont petits et leur gastre est toujours exempt de taches jaunes.
Tout ça (Crabro, Crossocerus, Ectemnius, Lestica, Lindenius), c'est très proche.
Si l'on avait vu le nombre d' articles des antennes du mâle, on aurait pu exclure ou réduire àEctemnius et Lestica: Les deux seules espèces de sphéciformes (et à ma connaissance, d'Apoïdes) dont les mâles n'ont que 12 articles aux antennes.
Les mâle de la plupart des espèces de Crabro ont des tarses 1 présentant des déformations caractèristiques.
Une fois de plus, il nous faudra presque certainement chercher chez les Ectemnius.
Les bandes jaunes sont continues ou presque, ça limite, par exemple cavifrons, (Le pygydium n'est pas jaune, ce qui élimine de façon presque certaine sexcinctus)
Aucune certitude toutefois. (Je me gourre peut-être même sur le genre, en oubliant un cas particulier ...)
Valentine, en tous cas, Pierre t'a parfaitement expliqué comment reconnaître un Cerceris (jusqu'au jour où l'on tombera sur boetica) et à largement "ciblé" sur la bonne tribu, en te donnant les bons critères.
