[Episyron sp.]Episyron sp.

[pierred]

Bonjour,

Vu un pompile (Episyron sp., à cause des pattes arrière rouges ?) capturant une araignée. Il la transportait alors qu'elle remuait encore et s'est reposé devant moi.

Pierre Duhem : France : 3 7 2005 : Paris : 75
altitude : 50 m - taille : 10-12 mm
ref:3165

Ensuite, il a lâché sa proie, qui avait cessé de bouger, et il est allé se reposer sur le côté :

Pierre Duhem : France : 3 7 2005 : Paris : 75
altitude : 50 m - taille : 10-12 mm
ref:3166

Edition : après lecture des archives mentionnant Episyron, j'enlève le qualificatif de rufipes.

[Fred]

Il s'agit bien d'un Episyron, la proie une épeire est typique de ce genre. De plus les grands peignes aux tarses sont aussi un bon moyen d'arriver à ce genre. Il faut ajouter sur le propodeum et sur les premiers tergites de l'abdomen des poils modifiés en forme d'écailles, et toutes les griffes des pattes bifides.
Sur le tarsomère 1 si il y a quatre épines et que la photo est prise en France, il s'agit bien d'Episyron rufipes. Sinon trois épines sur le tarsomère 1 et là il est prudent de garder Episyron sp.

[pierred]

Bonjour,

Sur le tarsomère 1 si il y a quatre épines et que la photo est prise en France, il s'agit bien d'Episyron rufipes. Sinon trois épines sur le tarsomère 1 et là il est prudent de garder Episyron sp.

Tarsomère ? Je retrouve le terme à propos des pattes, mais je n'arrive pas à identifier le segment auquel cela correspond. Sinon, la photo a été prise en France (Paris, même).

Merci

[Fred]

Tarsomère 1 = basitarse 1 = tarse 1 pour faire plus simple. De Paris : bois de Boulogne et bois de Vincennes je connais deux espèces gallicum et rufipes. Mais albonotatum est possible... arrogans que je connais du Loiret est facile à identifier par une grande taches blanc cassé à l'apex des fémurs 3.
Autrement gallicum se sépare facilement par le nombre d'épines (au tarse 1, 3 chez gallicum et 4 chez rufipes), la tête de rufipes est ovale, donc vue de face allongée. La tête des autres espèces est plus arrondie.

gallicum femelle se sépare d'albonotatum, par la présence de longs poils sous les fémurs 1, les écailles du propodeum et du premier tergite sont plutôt blanches pour cette espèce. Plutôt couleur bronze pour albonotatum...

Là, sur la photo il est très difficile de se prononcer, mais si l'on prend cela comme un jeu, je prendrais les paris pour gallicum (compte tenue de la tête plutôt ronde) et de sa présence certaine dans la région parisienne.

[pierred]

Bonjour,

Merci beaucoup pour ces explications.

Le lieu de prise de vue est le cimetière de Montmartre (strictement intra muros, donc).

Mais Episyron sp. me suffit largement.

[pierred]

,

Wahis à qui j'avais demandé la réponse depuis logtemps vient de me répondre :même réponse, mêmes arguments, heureusement pour Fred! :lol:

En plus pour rufipes, il ajoute petites taches claires à la base des ailes antérieures près des tegulae!

Merci.