Je ne me suis pas encore vraiment penché sur les Ptiliidae, je ne dois pas en avoir plus de deux ou trois en collection, mais avec l'aide de coleonet et tes photos l'identification est assez jouable
Je travaille surtout avec des séries. Les spermathèques sont parfois plus facile à extraire que chez les Chrysomelidae mais dur dur de garder l'insecte en bon état.
Elles sont assez visible chez les Achrotrichis de par la présence de spirales. Chez les Ptenidium on la rate parfois.
J'essaie de préparer un spécimen au mieux pour la photo. Je dissèque les autres spécimens de la série et conserve tout dans l'Euparal. Je confirme la détermination du spécimen photographié en faisant une dernière extraction.
Pour les spermathèques c'est nouveau , je photographie à l'aide du microscope en Stack. Ca ne donne pas trop mal.
Le tout eSt de s'y mettre...on ne parle pas des rates évidement
Loda
Modifié en dernier par Loda le lundi 29 novembre 2021, 13:59, modifié 1 fois.
Hum, très intéressant, merci pour ces précisions !
Ce sont pour le moment des bêtes un peu difficiles pour moi, mon matos est un peu limité (la prise photographique des genitalia d'ailleurs impossible), et je ne suis vraiment pas doué pour garder un spécimen en bon état après dissection Cela ira certainement un peu mieux avec le temps et la pratique, mais voilà, effectivement, il faut s'y mettre
La spermathèque de cette espèce, avec le tube large sur toute sa longueur est assez caractéristique, du moins parmi les espèces que je connais.
Pour le mâle, difficile avec cette vue de confirmer. Il faudrait un édéage bien de profil et aussi l'avant dernier sternite qui porte des caractères plus ou moins spécifique suivant les espèces.
Pour ce genre, il est très recommandé de préparer systématiquement cet avant dernier sternite (ventrite ?) chez les mâles. Cela permet souvent de séparer des espèces avec des édéages très proches.