Bonjour à tous,
Dans le même esprit que le sujet "La vie des odonates 1 : La ponte, les oeufs", je propose que l'on échange ensemble sur la suite chronologique de la ponte, à savoir la naissance des larves jusqu'à l'émergence.
Je propose que l'on face un sujet spécifique à l'émergence dans une 3 eme autre partie.
Quelques idées :
- Eclosion des oeufs (a quelles périodes, phénomènes déclenchant...)
- La vie des larves (périodes, prédateurs, proies...)
- Taux de survie...
- Durée de la phase larvaire...
...
Tu vas t'attirer le même genre de réponses : c'est difficile d'être synthétique dans le domaine car même si chaque espèce n'est pas un cas particulier, on trouve de tout ou presque... ainsi que des variations géographiques, liées aux températures, au sein d'une même espèce.
L'éclosion des oeufs :
Après plusieurs semaines en général, mais il y a une diapause chez certaines espèces (fixe et obligatoire, notamment les lestes et certaines aeschnes, ou pouvant arriver, en fonction de la période de ponte, comme chez certains sympétrums). Chez les espèces dont les oeufs peuvent tout aussi bien éclore dans les semaines qui suivent la ponte ou au contraire passer d'abord par une période de diapause, c'est la température ou l'assèchement du milieu qui semble déterminant. C'est fréquent chez les espèces qui ont l'habitude de pondre dans des milieux temporaires, par exemple.
La durée du cycle larvaire :
Pareil, y a de tout, de quelques mois (2 ou 3) après ou sans diapause, à 5 ans. C'est généralement fixe suivant les espèces, mais il existe des variations géographiques. Par exemple Anax imperator et Enallagma cyathigerum ont normalement un cycle d'une année, mais dans le nord ça peut prendre 2 ans (dans ce cas les larves passent un second hiver en ayant pratiquement terminé leur cycle de mues).
Nombre de mues :
Une douzaine en moyenne. De 7 pour la Libellule écarlate à 14 ou 15 pour des Gomphes. On connait mal le cycle larvaire de certaines espèces.
Non, non, pas planté de photo, mais carrement de determination !...Je debutes avec les odonates, alors les larves.
Tu as raison, il doit s'agir d'une larve de dytique...desolé
Le sujet est très intéressant ... mais aussi très difficile car c'est pas facile pour étudier ces bestioles directement sur le terrain. Les observations sur les larves sont généralement issue d'obs en captivité. Voir à ce sujet de bouquin génial de P.A. ROBERT (Les libellules de 1958) et la thèse d'AGUESSE sur les zygoptères de Camargue (1961) ...
Personnellement, je suis assez "sec" sur le sujet !
JM
La faune de la Drôme vous plait ? ... cliquez sur MP.
L’Animalcule Libellule, Bidule des Campanules, Copule dans la Canicule, au milieu des Fuligules. Son Ovule Tintinnabule, il ne lui manque pas une Virgule.
Alors ça c'est tout sauf un odonate, c'est une larve de coléoptère dysticidae donc een français un dytique, proablement un gros même, à vue de nez je dirais larve de Dysticus marginatus.
ishnura a écrit :Tu vas t'attirer le même genre de réponses : c'est difficile d'être synthétique...
Bonsoir,
Merci pour tes infos,
Naturellement, le sujet est vaste, mais comme indiqué dans un message précédent, c'est l'histoire d'échanger, de faire profiter de ses observations, de s'ouvrir, et de ne pas faire uniquement des identifications.
Je suis surpris par le fait que les larves puissent vivre plusieurs années, ça diminue fortement le risque de survie...
Quels sont les prédateurs ? (oiseaux, poissons ?)
Bonne soirée,
@+
Olivier
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