Salut à vous deux,
Excellente question en effet, à laquelle il me semble toutefois qu'il ne faille pas répondre sur un plan tout à fait général, en raison des particularités de
Chalepides comes par rapport à ses congénères chalepidiens.
Question formulée avec infiniment de courtoisie, mais qui me semble suggérer qu'il y aurait comme qui dirait une certaine possibilité, pour ne pas dire une possibilité certaine, que je me sois carrément planté

.
C'est en effet une hypothèse que très honnêtement je n'exclus absolument pas, étant donné que je me suis basé sur une ID que j'avais établie il y a des années, et que j'ai eu le tort de ne pas la vérifier avant de poster. Je ne me souviens évidemment pas des critères que j'avais utilisés à l'époque, mais j'ai retrouvé sur le Net le document (Joly et Escalona) dont j'avais dû me servir, et qui vont me servir à plaider à charge et à décharge sur cette identité peut-être véridique, ou peut-être complètement fausse.
Le critère principal de distinction entre les deux genres relève de l'
apex de la face ventrale, une sombre histoire de
pygidium réduit à une mince frange chez Chalepides (pour cause d'extension du pro-
pygidium), alors qu'il est de taille normale chez Dyscinetus. Je peux essayer de faire une photo, ma paillette étant transparente, vous pourrez vous faire une opinion à cet égard. Pour ma part, je ne sais pas trop quoi penser.
Il est par ailleurs établi que la plupart des Chalepides ont le
pygidium revêtu d'une abondante pilosité, mais il se trouve justement que ce n'est pas le cas de comes, qui en est dépourvu. Je cite le texte en espagnol : "Pigidio sin puntuacion o con pocos puntos diminutos,
no piliferos."
Vu cette absence de PDC, mon bestiau peut être aussi bien un
Chalepides comes qu'un Dyscinetus.
Par ailleurs, je m'étais probablement basé sur cette phrase magique, reprise ici comme indice : "Dents externes du tibia antérieur pratiquement équidistantes". Mais je viens de regarder les dents des Dyscinetus, et je les ai trouvées avec le même caractère apparent d'espacement, chose qui n'était signalée nulle part dans la littérature disponible.
A demain donc, avec une photo de l'arrière-train, si j'arrive à tirer de cette photo quelque chose d'utilisable.
Et bonne nuit à tous.
Prendre son courage à deux mains, c'est toujours plus facile, lorsqu'on est ambidextre.