Jouvencelle en chasse

[Oryctes]

Oryctes : France : Villeneuve-d'Ascq : 59650 : 26/05/2025
Altitude : 38 m - Taille : 35 mm environ
Réf. : 365440

Bonjour,
Dans un buisson de Cornouiller sanguin en bord de mare... Je pense qu'il s'agit ici de Coenagrion puella à cause, notamment, du dessin sur S2 et de l'aspect du pterostigma. Est-ce bien le cas ? Merci pour vos avis.
Dominique

[tioneb]

Le dessin du S2, les traits noirs qui remontent depuis l'apex des segments abdominaux, mais il faut oublier les ptérostigmas qui sont trop variables pour donner une indication fiable. Je suis curieux de savoir d'où vient ce critère.
On ne peut le confondre, avec les deux critères cités, qu'avec C. pulchellum dont les bandes antéhumérales sont normalement étranglées.

Et tu es certain que c'était sur un cornouiller sanguin ? Ce n'est pas le sang de sa proie qui a coloré les rameaux du buisson ?

[Oryctes]

Merci pour ta réponse. J'aime bien la caractéristique que tu donnes de ces "traits noirs qui remontent depuis l'apex des segments abdominaux", c'est en effet très repérable. "D'où vient ce critère des pterostigmas ?" demandes-tu. D'aucun ouvrage savant, plutôt de mon cerveau nébuleux Il m'a toujours semblé que les pterostigmas pouvaient jouer un rôle, même minime, dans l'identification. Chez les Syrphes, par exemple, leur aspect peut parfois aider, constituer un critère intéressant. Chez les Odonates sont-ils vraiment si variables qu'il faille les oublier ?
Pour le Cornouiller sanguin je me suis demandé si tu plaisantais (?)

[tioneb]

Pour le cornouiller, oui
Je ne dirais pas qu'il faut oublier les ptérostigmas, cela peut aider sur des déterminations sur lesquelles on n'a pas grand-chose.
Tu sais bien qu'il faut additionner les critères pour identifier, mais ce n'est pas un élément déterminant pour cette espèce et, franchement, je ne sais même pas ce qu'ils ont de particulier.

Pour certaines espèces d'odonates, quelques-unes me viennent à l'esprit, on s'aide des ptérostigmas (ou bien, ils ont des ptérostigmas particuliers) ; S. fusca, I. pumilio, S. fonscolombii et meridionale, L. barbarus, par exemple.
Les photos correctes apportent la plupart du temps suffisamment d'éléments pour se passer des ptérostigmas (variables avec l'âge, les sujets, le sens de prise de vue).