• Bonjour à tous,
• J'ai prélevé un superbe Nelima l'autre soir, et j'aurais voulu pouvoir l'identifier. Mais la dissection fut fatale. Je ne comprends pas comment faire, très honnêtement.
• Auriez-vous un protocole ? Une méthode ? Ça m'intéresse grandement.
Merci beaucoup,
Huet Thomas
Dissection Opilion
Animateurs : BBinsecte, pdubois
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Dissection Opilion
Clitourps, le berceau du lépidoptèriste fou ci-dessus...
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Dissectio Opilio
Bonjour,
Pour Nelima (et la plupart des opilions par extension) j'utilise une aiguille de couture suffisamment fine et aiguisée pour soulever l'opercule génital et inciser les membranes, en maintenant le spécimen avec des pinces fines.
Perso je finis souvent par retirer enitèrement l'opercule pour dégager plus facilement le pénis mais on peut quand même faire ça plus proprement en soulevant l'opercule et en grattant délicatement au fond pour l'avoir à labase (pour les trucs communs je m'embête pas avec ça en gros).
Le tout en immersion.
À noter que la dissection des desgenitalia chez les femelles (du moins pour ce genre) n'apporte généralement rien.
Bonne chance pour les prochains
Pour Nelima (et la plupart des opilions par extension) j'utilise une aiguille de couture suffisamment fine et aiguisée pour soulever l'opercule génital et inciser les membranes, en maintenant le spécimen avec des pinces fines.
Perso je finis souvent par retirer enitèrement l'opercule pour dégager plus facilement le pénis mais on peut quand même faire ça plus proprement en soulevant l'opercule et en grattant délicatement au fond pour l'avoir à la
Le tout en immersion.
À noter que la dissection des des
Bonne chance pour les prochains
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Dissectio Opilio
Bonjour
Je n'ai pas d'avis pour les Nelima, mais pour le genre voisin, Leiobunum, et sur du matériel assez frais, il suffit de presser l'abdomen pour faire saillir le pénis ! Ca économise du temps et de la sueur
Pour d'autres bestioles dans d'autres familles, c'est plus compliqué, d'autant plus que la bête est plus sclérifiée : pour les Trogulidae, je découpe systématiquement un des côtés, à la jonctionsternites /tergites , et je rabat le volet avant d'aller chercher le pénis dans la cavité ainsi dégagée...
Pour les tous petits (Nemastoma par exemple), c'est un peu pareil : il est quasiment impossible de passer par l'opercule !
De manière générale, le principal obstacle est de vouloir à la fois extraire les genitalias et conserver la bestiole dans un état présentable... Il faut garder ça pour des bestioles exceptionnelles (Ischyropsalis alpins, dont on ne connait de 3 ou 4 exemplaires, très difficiles à rencontrer sur le terrain), ou pour celles destinées à rejoindre une collection de référence.
L'autre (petit) obstacle, c'est que le pénis chez les opilions est souvent de grande taille, rapporté à l'individu, et qu'on ne peut donc pas "piquer" l'individu, au risque de toucher le pénis. Il faut donc le fixer autrement, en croisant des épingles obliquement, ou en piquant proches des bords... Mais quand je veux aller vite, je tiens directement la bestiole avec les doigts !
Pour de la bestiole commune, comme les Nelima (commune, sauf chez moi !), il ne faut pas forcément finasser en essayant de passer par l'opercule : tu mets la bête sur le dos, tu découpes lessternites et tu regardes ce qui est mis en lumière
Pour la technique, comme ldvn, aiguilles fines, pince si nécessaire, et en immersion. Dans certains cas, j'utilise un récipient avec au fond une petite épaisseur d'un matériau "piquable", genre mousse plastique, polystyrène compact... le tout bricolé maison et récup' !
PS : ta touche "n" semble déficiente, j'ai modifié ton titre, vu qu'il ne s'agit pas d'Opilio, mais bien d'opilion(s)
Je n'ai pas d'avis pour les Nelima, mais pour le genre voisin, Leiobunum, et sur du matériel assez frais, il suffit de presser l'abdomen pour faire saillir le pénis ! Ca économise du temps et de la sueur
Pour d'autres bestioles dans d'autres familles, c'est plus compliqué, d'autant plus que la bête est plus sclérifiée : pour les Trogulidae, je découpe systématiquement un des côtés, à la jonction
Pour les tous petits (Nemastoma par exemple), c'est un peu pareil : il est quasiment impossible de passer par l'opercule !
De manière générale, le principal obstacle est de vouloir à la fois extraire les genitalias et conserver la bestiole dans un état présentable... Il faut garder ça pour des bestioles exceptionnelles (Ischyropsalis alpins, dont on ne connait de 3 ou 4 exemplaires, très difficiles à rencontrer sur le terrain), ou pour celles destinées à rejoindre une collection de référence.
L'autre (petit) obstacle, c'est que le pénis chez les opilions est souvent de grande taille, rapporté à l'individu, et qu'on ne peut donc pas "piquer" l'individu, au risque de toucher le pénis. Il faut donc le fixer autrement, en croisant des épingles obliquement, ou en piquant proches des bords... Mais quand je veux aller vite, je tiens directement la bestiole avec les doigts !
Pour de la bestiole commune, comme les Nelima (commune, sauf chez moi !), il ne faut pas forcément finasser en essayant de passer par l'opercule : tu mets la bête sur le dos, tu découpes les
Pour la technique, comme ldvn, aiguilles fines, pince si nécessaire, et en immersion. Dans certains cas, j'utilise un récipient avec au fond une petite épaisseur d'un matériau "piquable", genre mousse plastique, polystyrène compact... le tout bricolé maison et récup' !
PS : ta touche "n" semble déficiente, j'ai modifié ton titre, vu qu'il ne s'agit pas d'Opilio, mais bien d'opilion(s)
A vingt ans, je n'avais en tête que l'extermination des vieux; je persiste à la croire urgente mais j'y ajouterais maintenant celle des jeunes; avec l'âge on a une vision plus complète des choses (Cioran)
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- Animateur
- Enregistré le : lundi 7 septembre 2009, 22:25
- Localisation : Loire
Dissection Opilion
Pour ma part je procède un peu comme ldvn. Avec une aiguille à étaler que j'affute au préalable sur une pierre à affurer.
Je maintiens la bête avec une pince souple et j'incise un des cotés de la plaque sous-génitale en commençant par l'ouverture et en continuant presque jusqu'à l'arrière de l’abdomen.
Ensuite il n'y a plus qu'à soulever ladite plaque sur le côté pour voir ce qu'il y a en dessous.... si tout se passe bien ce qui n'est pas toujours le cas !
Il m'arrive souvent de détruire complètement l'opercule sur les bêtes fragiles.
Mais, même si tu as complètement détruit ton spécimen tu devrais pouvoir retrouver le pénis dans ce qu'il reste, sur un *Nelima* il est quand même de belle taille...
Pour les *Trogulus*, j'utilise la méthode tout en finesse de bbinsecte : on ouvre carrément la bête en deux.
Je maintiens la bête avec une pince souple et j'incise un des cotés de la plaque sous-génitale en commençant par l'ouverture et en continuant presque jusqu'à l'arrière de l’abdomen.
Ensuite il n'y a plus qu'à soulever ladite plaque sur le côté pour voir ce qu'il y a en dessous.... si tout se passe bien ce qui n'est pas toujours le cas !
Il m'arrive souvent de détruire complètement l'opercule sur les bêtes fragiles.
Mais, même si tu as complètement détruit ton spécimen tu devrais pouvoir retrouver le pénis dans ce qu'il reste, sur un *Nelima* il est quand même de belle taille...
Pour les *Trogulus*, j'utilise la méthode tout en finesse de bbinsecte : on ouvre carrément la bête en deux.